HEROES
1977
U.K.
MUSICIENS :
David Bowie – vocals, keyboards, guitars, saxophone, koto, tambourine,
Brian Eno – synthesizers, keyboards, guitar treatments
Robert Fripp – lead guitar
Carlos Alomar – rhythm guitar
George Murray – bass guitar
Dennis Davis – drums, percussion
Tony Visconti – percussion, backing vocals
Antonia Maass – backing vocals
TITRES :
1. Beauty And The Beast
2. Joe The Lion
3. “heroes”
4. Sons Of The Silent Age
5. Blackout
6. V2 Schneider
7. Sense Of Doubt
8. Moss Garden
9. Neuköln
10. The Secret Life Of Arabia
Nous sommes en 1977, « obscure » année qui voit le punk et le disco exploser sur les scènes mondiales. David Bowie a quitté il y a peu la cité des anges, refuge peu apaisant, pour chercher un peu de quiétude dans l’industrieuse Germanie. C'est dans ce contexte que la trilogie berlinoise, débutée par Low, se poursuit avec ce Heroes. Brian Eno, génie visionnaire du son, est aux manettes, pour le seul album qui sera réellement enregistré et produit en terre teutonne.
Heroes, c’est avant tout ce tube imparable, cette ligne de basse gargantuesque, ce lick de guitare si simple mais tellement original, et ce chant détaché, posé comme en équilibre sur le fil d’une vie parsemée de dangers. Le Mur de Berlin est le sujet du titre tout comme le « Weeping Wall » sur « Low », mais personne n’en a cure, la litanie fait le boulot et devient un des airs les plus connus de la musique (faisons preuve de mansuétude et passons sous silence les versions françaises ou allemandes de « Heroes »). Quel talent ! Et quelle maestria pour choisir ses aides de camp, car sans compter l’habituel et excellent Carlos Arlomar, un stakhanoviste exceptionnel de la six cordes est dans la place, le leader de King Crimson : Robert Fripp himself, excusez du peu…(ForcesParalleles)
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