dimanche 28 juin 2020

DEEP PURPLE








COME TASTE THE BAND
1975
U.K.

MUSICIENS :
David Coverdale – lead vocals, acoustic guitar
Tommy Bolin – electric guitar, bass guitar and backing vocals
Jon Lord – keyboards, piano, synthesizer
Glenn Hughes – bass guitar, lead vocals (tracks 3, 8, 9), backing vocals
Ian Paice – drums, percussion

TITRES :
1. Comin' Home
2. Lady Luck
3. Gettin' Tighter
4. Dealer
5. I Need Love
6. Drifter
7. Love Child
8. A) This Time Around B) Owed To 'g'
9. You Keep On Moving
deep purple
Come Taste the Band  est l’album de la rupture entre Jon Lord et Ritchie Blackmore. De plus en plus égocentrique, le guitariste est parti former « son » Rainbow avec l’excellent Ronnie James Dio au chant ; pour le remplacer, le choix se porte sur Tommy Bolin en provenance de Trapeze. Ce dernier est un guitariste d’une grande finesse, inspiré par le blues mais aussi par des rythmes plus exotiques (bossa, reggae) comme en témoignent ses albums solo.
Le résultat est un Deep Purple très différent de l’accoutumée, plus rock et moins hard, l’ensemble privilégie les tempos moyens et manque d’énergie par rapport aux meilleures productions du groupe.
Jon Lord semble lui aussi en manque d’inspiration et la direction musicale du groupe est assurée par David Coverdale et Tommy Bolin. D’une certaine façon, Come Taste the Band sonne comme le premier album du futur Whitesnake.
Cet heavy rock/blues n’enthousiasme pas les fans, qui regrettent globalement le départ de Ritchie Blackmore : l’homme à la Statocaster en feu ne peut avoir de successeur à leurs yeux.
Même si « Ladyluck », « Dealer » ou « You Keep on Moving » montrent l’effort de renouvellement du groupe et une possible nouvelle direction pour Deep Purple, Come Taste the Band marque le début du déclin du groupe qui sera accéléré par le décès brutal d’un Bolin en proie à de nocives addictions. (Music Story) 

DEEP PURPLE


SHADES OF DEEP PURPLE - 1968
THE BOOK OF TALIESYN - 1968
DEEP PURPLE - 1969

JETHRO TULL









SONGS FROM THE WOOD
1977
U.K.

MUSICIENS :
Ian Anderson - vocals, flute, acoustic guitar, mandolin
Martin Barre - electric guitar, lute
John Evan - piano, organ, synthesizers
David Palmer - piano, portative organ, synthesizers
John Glascock - bass, vocals
Barriemore Barlow - drums, marimba, glockenspiel, bells, nakers, tabor

TITRES :
1. Songs From The Wood
2. Jack-In-The-Green
3. Cup Of Wonder
4. Hunting Girl
5. Ring Out, Solstice Bells
6. Velvet Green
7. The Whistler
8. Pibroch (Cap In Hand)
9. Fire At Midnight 
jethro tull
Cet album (le dixième du groupe) occupe sans conteste une place de choix dans la discographie de Jethro Tull, et c’est compréhensible.

En pleine émergence de la vague punk, éreinté par la critique (qui ne lui a pas pardonné la déception de Minstrel In The Gallery , ou la médiocrité de Too Old To Rock’N’Roll : To Young To Die ! ), fustigé par le public, qui voit en l’Anglais, et quelques-autres (Yes), l’expression de l’archétype des boursouflures du rock progressif, le leader et compositeur Ian Anderson transporte sa petite troupe à la campagne (là où il vit, en fait, personnellement depuis plusieurs mois), pour un retour aux sources.

Aux sources de l’acoustique (un créneau dans lequel Jethro Tull s’est toujours montré le plus convaincant), et des sonorités naturelles : même si la guitare nerveuse de Martin Barre mène encore parfois la cadence («  Pilbroch (Cap In Hand)  »), la couleur musicale renvoie plus souvent aux maîtres du folk, britannique ou international (Fairport Convention, John Martyn, ou Matthews Southern Comfort). Aux sources du monde celte, également, comme une inspiration présente dans les compositions depuis le début, et à qui on laisse, enfin et désormais, la place qui lui revient au grand jour. Aux sources de l’humanisme, enfin, Anderson abandonnant momentanément ses préoccupations religieuses ou socio-politiques, pour des considérations plus proches des réalités quotidiennes.

Dans Songs From The Wood (dont le titre complet, comme un manifeste, est Jethro Tull With Kitchen Prose, Gutter Rhymes, And Diver Songs From The Wood), on entend des chœurs de chasseurs, la douceur d’un sifflet dans la nuit, et on entraperçoit les jupons d’une mystérieuse jeune fille. Cette ballade au cœur de l’Écosse, et des îles anglo-normandes, comme à l’habitude mise en sons par l’arrangeur David Palmer, se niche au mitan d’un album indispensable. (Music Story)

jethro tull

STAND UP - 1969
BENEFIT - 1970
AQUALUNG - 1971
THICK AS A BRICK - 1972
LIVING IN THE PAST - 1972
A PASSION PLAY -1973
WARCHILD - 1974
MINSTREL IN  THE GALLERY - 1975
TOO OLD TO ROCK 'N' ROLL: TOO YOUNG TO DIE! - 1976




GENESIS









A TRICK OF THE TAIL
1976
U.K.

MUSICIENS :
Mike Rutherford – 12-string guitar, bass, bass pedals
Tony Banks – pianos, synthesizers, organ, Mellotron, guitar, backing vocals
Phil Collins – drums, percussion, lead and backing vocals
Steve Hackett – electric guitar, 12-string guitars

TITRES :
1. Dance On A Volcano
2. Entangled
3. Squonk
4. Mad Man Moon
5. Robbery, Assault And Battery
6. Ripples
7. A Trick Of The Tail
8. Los Endos
genesis
Suite au départ de Peter Gabriel, Genesis se résout à continuer l'aventure sans lui et c'est Phil Collins qui se collera au chant, tout en continuant d'assurer les parties de batterie, en studio au moins (il sera remplacé pour les concerts par divers batteurs, dont le grand Bill Bruford qui a déja joué avec Yes et King Crimson, rien que ça !!!). Donc les mecs de Genesis ont choisi de rester entre frères et de ne pas prendre le risque de voir un élément extérieur qui pourrait se ramener et chambouler tout l'esprit de la génèse. L'arrivée d'un nouveau musicien aurait pourtant pu apporter une influence nouvelle, des idées fraîches, enfin bon on en restera là !(Les Eternels)

genesis




ZZ TOP










FANDANGO
1975
U.S.

MUSICIENS :

Billy Gibbons – guitar, vocals
Dusty Hill – bass guitar, keyboards, vocals
Frank Beard – drums, percussion


TITRES :

1. Thunderbird
2. Jailhouse Rock
3. Backdoor Medley
4. Nasty Dogs And Funky Kings
5. Blue Jean Blues
6. Balinese
7. Mexican Blackbird
8. Heard It On The X
9. Tush
10. Heard It On X (live)
11. Jailhouse Rock (live)
12. Tush (live)
Excellent album lui aussi, mais bien bâtard, avec une moitié d’enregistrements publics et l’autre d’enregistrements studio ; la première est un témoignage capturé à New Orleans de la puissance du trio dégagée lors de concerts bien éprouvés après cinq ans de tournées, outil idéal pour encourager de nouveaux spectateurs, et la seconde renferme quatre joyaux sur six. Dont une première ode à la voiture, « Mexican Blackbird », une autre aux stations de radio mexicaines, « Heard It On The X », tandis qu’un nouveau futur classique du répertoire, « Tush », est un hit qui aide l’album à devenir disque d'or : écrit en cinq minutes lors d’une répétition à Florence, Alabama, autour d’un riff de guitare auquel la voix bluesy de Dusty Hill imprime la marque du power trio avec lequel il va falloir sérieusement compter. (Music Story)

 ZZ TOP

ZZ TOP'S FIRST ALBUM - 1971

TRES HOMBRES - 1973



vendredi 26 juin 2020

THE SWEET











FUNNY FUNNY HOW SWEET CO-CO CAN BE
1971
U.K.

MUSICIENS :
Brian Connolly — lead vocals
Steve Priest — bass guitar, backing vocals
Andy Scott — guitars, backing vocals
Mick Tucker — drums, backing vocals
Frank Torpey — guitar
Mick Stewart — guitar
John Roberts — bass
Phil Wainman — drums, percussion 
Pip Williams — guitar

TITRES :
1. Co Co
2. Chop Chop
3. Reflections
4. Honeysuckle Love
5. Santa Monica Sunshine
6. Daydream
7. Funny Funny
8. Tom Tom Turnaround
9. Jeanie
10. Sunny Sleeps Late
11. Spotlight
12. Done Me Wrong Alright 

SWEET
 Leur premier album "Funny How Sweet Coco Can Be" est loin d'être aussi grandiose que la suite de leur carrière. 
Formé dès 1968, Sweet se compose du chanteur Brian Connoly, du bassiste Steve Priest, du batteur Mick Tucker et dès 1971 du guitariste Andy Scott. Tous chantent et jouent mais sur cet album c'est pas la même chose. 
A ce moment ce sont les compositeurs Mike Chapman et Nicky Chinn qui gèrent la boutique,  laissant le groupe uniquement au chant et aux choeurs et donnant l'instrumentation à des musiciens de studio. Sauf trois exceptions (des compositions du groupe), il s'agit du seul album dont Sweet n'aura quasiment joué sur aucun morceau.

SWEET



BILL WYMAN











MONKEY GRAP
1974
U.K.


MUSICIENS :

Bill Wyman – lead vocals, bass, guitar, piano, clavinet, Jew's harp
Dr. John – organ, piano
Gwen McCrae – backing vocals
Leon Russell – piano
Betty Wright – backing vocals
Mark Colby – saxophone
Lowell George – guitar (5, 14)
John McEuen – acoustic guitar, banjo, dobro, mandolin
Byron Berline – fiddle
Neal Bonsanti – English horn, saxophone, clarinet
Abigale Haness – backing vocals
Hubert Heard – organ, piano
Danny Kortchmar – guitar
Joe Lala – percussion
Joey Murcia – guitar
Wayne Perkins – guitar


TITRES :

1. I Wanna Get Me A Gun
2. Crazy Woman
3. Pussy
4. Mighty Fine Time
5. Monkey Grip Glue
6. What A Blow
7. White Lightnin’
8. I’ll Pull You Thro’
9. It’s A Wonder
 bill wyman
 On est assez loin des compositions des Stones, mais le registre (country,rock,blues) nous fait découvrir toute l'étendue du talent de Bill.Avec ses potes( dallas Taylor,danny Kootch...) et l'excellent Dr John(Rebennack) ,dans une ambiance "fun",avec la voix très chaleureuse de Wyman, les morceaux s'enchainent avec humour et virtuosité. Album qu'on écoute et qu'on ré-écoute souvent, il est indémodable et saura satisfaire toutes les personnes intéressées par la brillante carrière de Bill et ses rythm kings dont cet album annonçait déjà la couleur il y a 40ans.

 bill wyman




jeudi 25 juin 2020

TOM FOGERTY












EXCALIBUR
1972
U.S.

MUSICIENS :

Tom Fogerty - vocals, guitar, harmonica, producer
Jerry Garcia - lead guitar
Merl Saunders - keyboards
John Kahn - bass
Bill Vitt - drums


TITRES :

1. Forty Years
2. Black Jack Jenny
3. Rocky Road Blues
4. Faces, Places, People
5. Get Funky
6. Sick And Tired
7. Sign Of The Devil
8. Straight And Narrow
9. Next In Line
10. (Hold On) Annie Mae
 TOM FOGERTY
 Dans Creedence Clearwater Revival où John devient le chanteur principal et le compositeur des chansons originales du groupe. Tom a aussi participé au chant et à l'écriture des chansons, mais seulement une de ses chansons, Walk on the Water, a été enregistrée. Ce rôle secondaire a entraîné une animosité envers son frère qui l'a mené à quitter le groupe en 1971. Il était également lassé des tournées et de tout l'univers médiatique qui entourait le groupe. Après la dissolution du groupe, Tom Fogerty a continué une carrière solo. Tom Fogerty a eu de petits succès avec Goodbye Media Man ou Joyful Resurrection. Il a enregistré plusieurs disques dont Tom Fogerty, classé 78e au Billboard 200 en 1971. Dans ses albums, il a bénéficié de la collaboration de Jerry Garcia, de Grateful Dead, Merl Saunders ainsi que de deux anciens de Creedence Clearwater Revival, Stu Cook (bassiste) et Doug Clifford (batteur), ainsi que John Fogerty (dans l'album Zephyr National).

 tom fogerty





TONY JOE WHITE











THE TRAIN I'M ON
1972
U.S.

MUSICIENS :
Tony Joe White - Guitar, Harmonica
Tippy Armstrong - Guitar
John Hughey - Pedal Steel Guitar
David Hood - Bass
Roger Hawkins - Drums
Barry Beckett - Piano, Clavinet, Organ
Ronnie Barron - Organ, Electric Piano, Vibes, Congas
Charles Chalmers - Saxophone
Background vocals:
Charles Chalmers
Donna Rhodes
Sandy Rhodes
Terry Woodford
George Soulé
Jerry Masters

TITRES :
1. I've Got a Thing About You Baby
2. The Family.
3. If I Ever Saw a Good Thing.
4. Beouf River Road.
5. The Train I'm On.
6. Even Trolls Love Rock and Roll.
7. As the Crow Flies.
8. Take Time to Love.
9. 300 Pounds of Hongry.
10. The Migrant.
11. Sidewalk Hobo.
12. The Gospel Singer.
TONY JOE WHITE
Après un brelan de premiers disques remarquables réalisés entre la fin des années 60 et le début des 70's (Black & White, Tony Joe White... Continued, Tony Joe White) et une prestation remarquée au Festival de l'île de Wight, il était difficile de relever le défi. Et pourtant! Alors sur une major en vue, le chanteur guitariste s'offre les services d'irréprochables collaborateurs. Jerry Wexler produit avec le top des musiciens de Muscle Schoals. Résultat? Tony Joe White se montre à la hauteur de sa réputation de figure mythique du country-blues inventeur du swamp-rock. Que ce soit dans les ballades ("I've Got A Thing About You, Baby" sera repris par Elvis Presley) ou les boogie au tempo plus enlevé, il excelle, rappelant John Fogerty, Creedence Clearwater Revival et la soul la plus chaude. Un must. (Hervé Comte)

tony joe white