mercredi 12 janvier 2022

RORY GALLAGHER

 




RORY GALLAGHER
1971
IRELAND

MUSICIENS :
Rory Gallagher – vocals, guitars, alto saxophone, mandolin, harmonica
Gerry McAvoy – bass guitar, vocals
Wilgar Campbell – drums, percussion
Vincent Crane – piano on tracks 4 & 9

TITRES :
1. Laundromat
2. Just the Smile
3. I Fall Apart
4. Wave Myself Goodbye
5. Hands Up
6. Sinner Boy
7. For the Last Time
8. It's You
9. I'm Not Surprised
10. Can't Believe It's True
Soyons clair, ça n'est pas son meilleur album studio même s'il est très bon, Tatoo me semble un bon cran au-dessus mais Rory s'affirme ici: c'est son trio à lui seul, le "Rory Gallagher Band", donc pas d'ambiguïté sur le capitaine du navire! Il est entouré par Wilgar Campbell à la batterie et surtout son complice pour un long moment, Gerry McAvoy à la basse, un trio 100% irlandais qui envoie du lourd et revisite le vieux folk-blues en le dynamitant, le succès a été immédiat et est allé grandissant. Ce 1er album contient un de ces classiques, Laundromat, composé au moment où Taste se sépare. Hands up et For the last Time font allusion à cette séparation. Le jeu de guitare de Rory est fabuleux, on sent une liberté totale après Taste, mais toujours sans esbroufe, Rory vise la note juste, celle qui va droit au coeur (à la différence de guitar heroes qui en font des tonnes pour ne susciter aucune émotion).
(Joe Roberts)


mardi 11 janvier 2022

STEVE MILLER BAND

 




CHILDREN OF THE FUTURE
1968
U.S.

MUSICIENS :
Steve Miller – guitar,lead (1–5, 7, 8, 11) and backing vocals, harmonica
Boz Scaggs – guitar, backing and lead (6, 7) vocals
Lonnie Turner – bass guitar, backing vocals
Jim Peterman – Hammond organ, mellotron (1–5), backing vocals
Tim Davis – drums, backing and lead (9, 10) vocals

TITRES :
1. Children Of The Future
2. Pushed Me To It 
3. You've Got The Power 
4. In My First Mind
5. The Beauty Of Time Is That It's Snowing (Psychedelic B.B.) 
6. Baby's Callin' Me Home 
7. Steppin' Stone 
8. Roll With It 
9. Junior Saw It Happen 
10. Fanny Mae
11. Key To The Highway 

Bonus:
12. Sittin' In Circles (single A-side,1968)
Avant d'être un fécond pourvoyeur de hits pour les radios et d'en récolter, bien plus tard, (1987), la reconnaissance du public et de la profession, par une étoile sur le Walk Of Fame à Hollywood, Steve Miller, fils de médecin, a d'abord été l'un des acteurs de la scène hippie de Frisco. Il ne surprendra personne, partant de là, que ce premier enfant du Steve Miller Band, formé en 1967 soit alimenté au biberon du blues et du rock psychédélique, caractéristiques de l'Area Bay.
Enregistré à Londres et produit par Glyn Johns, Children Of The Future (mai 1968) reste cependant marginal dans le contexte psychédélique américain. Plus proche des anglais de Cream que du Dead ou de l'Airplane, son acid blues subit plus l'influence du british blues. L'album émarge donc de la discographie psychédélique traditionnelle, mais n'en demeure pas moins un ouvrage digne de la plus haute considération.



lundi 10 janvier 2022

LOU REED

 




ROCK'N'ROLL ANIMAL
1973
U.S.

MUSICIENS :
Lou Reed - Vocals
Dick Wagner - Guitars
Steve Hunter - Guitars
Ray Colcord - Keyboards
Pentti Glan - Drums, Percussions.
Prakash John - Bass

TITRES :
1. Intro/Sweet Jane
2. Heroin
3. How Do You Think It Feels
4. Caroline Says I
5. White Light/White Heat
6. Lady Day
7. Rock ‘n’ Roll

lou reed
Lou Reed est un gars au tempérament grinçant, voire carrément hargneux et vachard. Il vient de publier "Berlin", son chef-d'œuvre romantique nimbé d'européanisme délétère mais, voilà, les ventes n'ont pas vraiment suivi. OK, les gens veulent du lourd, la subtilité les dépasse, semble-t-il se dire alors. Résultat, Lou Reed va la jouer en concert en version gros hard rock qui tache. Tendance baroque grandiloquent pour bien enfoncer les clous sur les cuirs noirs. Pour cela il débauche deux guitaristes téméraires, Steve Hunter et Dick Wagner. Qui ne vont cesser de dévaler leur manche en tout sens, déversant des soli à n'en plus pouvoir, comblant le moindre espace de leurs stridences électriques criardes et vengeresses (Stefy)



vendredi 7 janvier 2022

ALICE COOPER

 




GOES TO HELL
1976
U.S.

MUSICIENS :
Alice Cooper – vocals
Dick Wagner – acoustic and electric guitar, vocals
Steve Hunter – guitar
John Tropea - guitar
Bob Ezrin – piano, Fender Rhodes, synthesizer, vocals
Tony Levin – bass
Allan Schwartzberg – drums
Jimmy Maelen - percussion

With:
Bob Babbitt – bass on "Go to Hell"
Jim Gordon – drums on "I'm the Coolest", "I'm Always Chasing Rainbows" and "Going Home"
Dick Berg - French horn on "I Never Cry"
Bill Misener, Colina Phillips, Denny Vosburgh, Laurel Ward, Michael Sherman, Sharon Lee Williams, Shawne Jackson, Shep Gordon, Joe Gannon - vocals

TITRES :
1. Go To Hell
2. You Gotta Dance
3. I'm The Coolest
4. Didn't We Meet
5. I Never Cry
6. Give The Kid A Break
7. Guilty
8. Wake Me Gently
9. Wish You Were Here
10. I'm Always Chasing Rainbows
11. Going Home
Un an après le triomphe de Welcome to My Nightmare, Alice Cooper remet le couvert avec la même équipe mais resserrée (celle de la tournée, en substance), d'immenses ambitions, et, déjà, des dollars pleins les yeux. Résultat ? Un bon album finalement pas si opportuniste qu'on aurait pu le craindre.
De là à reproduire l'exploit du coup d'avant, faudrait voir à ne pas pousser trop haute la note de l'enthousiasme délirant type "fan de base"... Parce que si Alice Cooper Goes to Hell est une indéniable réussite, il n'a ni la divine inspiration, ni la variété qualitative de son glorieux devancier ou, plutôt, il tente trop de reproduire les schémas du coup d'avant pour réellement surprendre.  (Melomaniak)


jeudi 6 janvier 2022

STEVE MILLER BAND

 




THE JOKER
1973
U.S.

MUSICIENS :
Steve Miller – guitar, vocals, harmonica
Gerald Johnson – bass guitar (all but 8), vocals
Dick Thompson – organ, clavinet
John King – drums

With:
Lonnie Turner – bass guitar (8)
"Sneaky" Pete Kleinow – pedal steel guitar (9)

TITRES :
1. Sugar Babe
2. Mary Lou
3. Shu Ba Da Du Ma Ma Ma Ma
4. Your Cash Ain't Nothin' But Trash
5. The Joker
6. The Lovin Cup
7. Come On In My Kitchen
8. Evil
9. Something To Believe In
C'est avec The Joker (1973) que Steve Miller Band amorce la deuxième phase de sa carrière musicale. Le changement est notoire ; la période psychédélique est enterrée à jamais, c'est désormais un blues rock plus mélodique, plus sommaire qui prend le relais. Et ça cartonne ! Les antennes radiophoniques passent en boucle les chansons du renouveau de l'artiste.  (jean-claude)