samedi 29 septembre 2018

BUFFALO SPRINGFIELD












BUFFALO SPRINGFIELD
1967
CANADA - U.S.

MUSICIENS :

Stephen Stills — vocals, guitars, keyboards
Neil Young — vocals, guitars, harmonica, piano
Richie Furay — vocals, rhythm guitar
Bruce Palmer — bass guitar
Dewey Martin — drums, backing vocals


TITRES :

1. For What It's Worth
2. Go and Say Goodbye
3. Sit Down, I Think I Love You
4. Nowadays Clancy Can't Even Sing
5. Hot Dusty Roads
6. Everybody's Wrong
7. Flying on the Ground Is Wrong
8. Burned
9. Do I Have to Come Right Out and Say It
10.Leave
11.Out of My Mind
12.Pay the Price



 BUFFALO SPRINGFIELD


Dans un embouteillage, Steven Stills et Richie Furay (futur Poco) se trouvent bloqués à côté d'un automobiliste canadien, Neil Young. Le Buffalo Springfield est né ; un groupe américain de plus à essayer de contrer l'invasion britannique menée par les Beatles. Buffalo Springfield révèle des compositeurs aux personnalités riches, avec de vrais talents de mélodistes et des influences assez folk. Le single le plus connu, la protest pop song "For What It's Worth" (souvent samplée par des rappers) est signée par Stills. Mais avec "Burned", "Flying On The Ground Is Wrong" et "Nowadays Clancy Can't Even Sing", Neil Young n'est pas en reste et montre qu'il faudra compter avec lui. --(Hubert Deshouse)


 buffalo springfield





lundi 24 septembre 2018

LILIENTAL













LILIENTAL 
1978
GERMANY

MUSICIENS :

- Dieter Moebius - keyboard, guitar, percussions
- Conny Plank - keyboard, guitar, manipulated voices
- Johannes Pappert - altosaxophon, bass, flute
- Helmutt Hattler - e-bass guitar
- Okko Bekker - keyboard, musical saw, percussions
- Armus Tietchens - keyboard, drums


TITRES :

1. Stresemannstrasse
2. Adel
3. Wattwurm
4. Vielharmonie
5. Gebremster Schaum
6. Nachsaison



 liliental



En 1978 le producteur et ingénieur du son Conny Plank réunissait dans son studio Dieter Moebius (de Cluster), le sitariste Okko Bekker, l'expérimentateur Asmus Tietchens, Helmut Hattler et Johannes "Alto" Pappert (ces deux derniers du groupe jazz-rock Kraan). Cette dream team allemande a accouché d'un unique album, Liliental qui, par ses colorations jazzy, surpasse parfois les meilleurs moments de Cluster période "ambient".



 liliental




dimanche 23 septembre 2018

FRANK ZAPPA











CHUNGA'S REVENGE
1970
U.S.

MUSICIENS :

-  Flo & Eddie - Vocals
- George Duke - Organ, trombone, piano électric, vocals
- Jeff Simmons - Bass, guitar, vocals
- Aynsley Dunbar - Drums
- Max Bennett - Bass
- Frank Zappa - Guitar, percussions, drums, keyboards, vocals
- John Guerin -Drums
- Sugar Cane Harris -Violin
- Ian Underwood - Organ, pianos, , saxophone alto 


TITRES :

1. Transylvania Boogie
2. Road Ladies
3. Twenty Small Cigars
4. The Nancy And Mary Music
5. Tell Me You Love Me
6. Would You Go All The Way ?
7. Chunga's Revenge
8. The Clap
9. Rudy Wants To Buy Yez A Drink
10. Sharleena





 zappa


 "Chunga's Revenge" s'il n'est pas une cassure totale, marque toutefois un changement d'attitude dans la démarche musicale zappienne. Changement qu'accentue le jeu des nouveaux musiciens, George Duke au piano électrique, Jeff Simmons à la basse et Ainsley Dunbar à la batterie. Leur grande technicité gomme une certaine folie, cette permanence de la satire que l'on retrouvait, même dans le jeu des instruments, précédemment, ce besoin constant de briser l'esprit de sérieux, dont témoigne ici le sous-titre du disque : "Une bohémienne mutant en aspirateur industriel danse autour d'un mystérieux feu de camp, dans la nuit? Des douzaines de castagnettes importées, saisies par l'horrible mouvement de succion de son tuyau lourd, s'agitant dans un abandon érotique marginal dans l'atmosphère d'automne à minuit."
Mais la richesse, l'intelligence musicale de Zappa arrivent toutefois à affirmer une fois de plus ce son différent qui est une synthèse "chimique" entre différents patrimoines. Ici au centre, le blues mais aussi le rock des années 50 avec toujours des textes parodiques. (ROCK&FOLK DECEMBRE 1970 N° 47)


 FRANK ZAPPA









mercredi 19 septembre 2018

DEEP PURPLE








THE BOOK OF TALIESYN
1968
U.K.

MUSICIENS :
- Rod Evans - lead vocals
- Ritchie Blackmore - lead guitar
- Jon Lord - Hammond organ, backing vocals, string arrangements (6)
- Nick Simper - bass, backing vocals
- Ian Paice - drums

TITRES :
1. Listen, Learn, Read On
2. Wring That Neck (also known as "Hard Road")
3. Kentucky Woman (Neil Diamond cover)
4. Exposition / We Can Work It Out (Beatles cover)
5. Shield
6. Anthem
7. River Deep, Mountain High (Ike & Tina Turner cover)

Bonus:
8. Oh No No No (Studio outtake Dec '68)
9. It's All Over (BBC Top Gear, Jan '69)
10. Hey Bop A Re Bop (BBC Top Gear, Jan '69) 
11. Wring That Neck (BBC Top Gear, Jan '69)
12. Playground (Remixed instrumental studio outtake, Aug '68) 
DEEP PURPLE
C’est avec The Book of Taliesyn que Deep Purple jette les bases de son futur style, d’un côté l’inspiration venue de la musique classique et du rock progressif portée par les claviers de Jon Lord, de l’autre le jeu de guitare de Ritchie Blackmore attiré par les sonorités d’un blues rock violent venues des Yardbirds. 
Ici la synthèse est loin d’être réalisée, ce qui donne un aspect bancal à l’enregistrement, l’auditeur sent plus le potentiel du groupe qu’il ne l’entend réellement. Jon Lord est alors le leader de fait et la musique du groupe a quelque similitude avec celle de Yes ou The Nice, comme en témoigne l’inspiration des thèmes médiévaux et baroques du titre et de la pochette. 
Le groupe est cependant encouragé par le succès aux Etats-Unis de leur reprise de Neil Diamond, « Kentucky Woman », le reste de l’album souffre d’une lourdeur et d’un manque de simplicité dans les compositions qui en font une pâle imitation de ses modèles.(Music Story) 

DEEP PURPLE


SHADES OF DEEP PURPLE - 1968


dimanche 16 septembre 2018

CAMEL













THE SNOW GOOSE
1975
U.K.

MUSICIENS :

- Andy Latimer - guitars, flute, wordless vocals (8,11)
- Peter Bardens - organ & pipe organ, Minimoog,synths, pianos
- Doug Ferguson - bass, duffle coat (13)
- Andy Ward - drums, Varispeed percussion, vibes

With:
- David Bedford - orchestral arranger & conductor
- The London Symphony Orchestra


TITRES :

1. The Great Marsh
2. Rhayader
3. Rhayader Goes To Town
4. Sanctuary
5. Fritha
6. The Snow Goose
7. Friendship
8. Migration
9. Rhayader Alone
10. Flight Of The Snow Goose
11. Preparation
12. Dunkirk
13. Epitaph
14. Fritha Alone
15. La Princesse Perdue
16. The Great Marsh
camel
Parfois considéré comme l’album le plus accessible, voire le plus naïf, de la discographie de Camel, il ne doit pas pour autant être dévalué. Certes, ces compositions majoritairement relaxantes n’en font peut être pas l’album le plus fou de ce groupe qui a aussi touché au psychédélisme rock, mais pardonnez du peu : venu du blues, Latimer, Bardens, Fergusson et Ward explosent dans le registre prog rock (beaucoup plus concurrentiel à l’époque des King Crimson, Soft Machine et autres cousins anglais plus ou moins éloignés du Floyd) puis parviennent à remplir le Royal Albert Hall en octobre 1975 grâce à cet album ! 

camel


MIRAGE - 1974



vendredi 14 septembre 2018

STATUS QUO







HELLO
1973
U.K.

MUSICIENS :
Francis Rossi - guitar, vocals
Rick Parfitt - guitar, keyboards, vocals
Alan Lancaster - bass, vocals
John Coghlan - drums
Andy Bown - keyboards

TITRES :
1. Roll Over Lay Down
2. Claudie
3. A Reason For Living
4. Blue Eyed Lady
5. Caroline
6. Softer Ride
7. And It's Better Now 
8. Forty-Five Hundred Times

Bonus:
9. Joanne
status quo
Enregistrement préféré de Rossi et d’Alan Lancaster, Hello cumule les arguments en sa faveur. Une meilleure production, tout d’abord. Puis des titres plus dynamiques, plus hard, servis par un groove que l’on ne retrouvera malheureusement plus sur les efforts suivants. D’autre part, on sent tout de suite que le quatuor a progressé, car les titres sont plus fouillés, plus transpirants de cette sueur rock qui fera leur légende. Mis en demeure par Roll Over Lay Down, un des quelques classiques figurant sur ce disque, c’est tout naturellement que la machine à headbanger se met en marche pour un voyage mélangeant commotions mineures et final tout en puissance.(Destination Rock)

STATUS QUO




mercredi 12 septembre 2018

STEPPENWOLF












SLOW FLUX
1974
U.S.

MUSICIENS :

- George Biondo - bass guitar, vocals
- Jerry Edmonton - drums
- Bobby Cochran - guitar
- John Kay - guitar, vocals
- Goldy McJohn - keyboard


TITRES :

1. Gang War Blues
2. Children Of The Night
3. Justice Don't Be Slow 
4. Get Into The Wind
5. Jeraboah
6. Straight Shootin' Woman
7. Smokey Factory Blues
8. Morning Blue
9. A Fool's Fantasy
10. Fishin' In The Dark




 steppenwolf



 Disque un peu oublié, il contient néanmoins trois des meilleures réussites du groupe reformé. Le « Smokey Factory Blues » d’Albert Hammond sur le travail en usine que John Kay a vécu, le « Straight Shootin’ Woman »autobiographique de Jerry Edmonton qu’il laisse John Kay chanter et arrange avec goût la partie de cuivres, procurant ainsi au groupe son premier hit (et dernier) depuis 1969. Et le terrible et sardonique « Children Of The Night » signé John Kay, au rythme lourd et syncopé, obsédant, sur les gosses désenchantés et les armes à feu : « les enfants de la nuit hurlant à l’entrée, clamant leurs rêves oubliés, trop tard, trop tard », annonçant les massacres dans les universités. « J’aurais préféré ne pas l’avoir écrite puisqu’elle annonçait les drames futurs. Un critique anglais l’avait taxée de pessimiste et ténébreux ; malheureusement, dix ans plus tard, les choses ont été pires que ce que j’avais imaginé » (John Kay, 1997). (Music Story)


 STEPPENWOLF


STEPPENWOLF - 1968

lundi 10 septembre 2018

TYRANNOSAURUS REX











PROPHETS, SEERS & SAGES THE ANGELS OF THE AGES
1968
U.K.

MUSICIENS :

Marc Bolan - vocals and guitar
Steve Peregrin Took - percussion and backing vocals


TITRES :

1. Deboraarobed
2. Stacey Grove
3. Wind Quartets
4. Conesuala
5. Trelawny Lawn
6. Aznageel the Mage
7. The Friends
8. Salamanda Palaganda
9. Our Wonderful Brownskin Man
10. O Harley (The Saltimbanques)
11. Eastern Spell
12. The Travelling Tragition
13. Juniper Suction
14. Scenesof Dynasty


 T. REX


Le premier album de Tyrannosaurus Rex se vendit à 20 000 exemplaires mais le son très compressé du disque mécontenta Marc Bolan tout comme le producteur débutant Tony Visconti. Pour éviter de retomber dans les mêmes travers, tout ce beau monde se retrouve dans des studios plus performants nommés « Stridents » situés au centre de Londres. Tony Visconti engage  alors un jeune ingénieur du son Malcom Toft pour l’aider à maîtriser ce matériel sophistiqué. Pour l’anecdote, le patron de la maison de disques de Tyrannosaurus Rex refusa de financer un second enregistrement à son avis trop proche du précédent (trois mois) mais Tony Visconti, persuadé d'être en présence de futures stars , décida de passer outre
Le premier single de Tyrannosaurus Rex est rejoué dans une nouvelle version dont la seconde partie est passée à l’envers d’où le titre de  « Deboraarobed » : idée originale de Marc Bolan. Le reste de l’album se partage entre des morceaux énergiques et barrés comme « Salamanda Pagalanda », « Conesuela » ou encore l’hypnotique « Juniper Suction » et des morceaux plus apaisés et méditatifs comme le magnifique « Wind quartet », « Trelawny Lawn » ou « The Friends ».

Le morceau le plus remarquable est l’accapella « Scenescof Dynasty » morceau de bravoure vocale où Marc Bolan, soutenu par les battements de main de Steve Took, raconte une histoire délirante où Jeanne d’Arc croise des amazones et autres créatures sorties de l’univers de Tolkien. Les textes sont encore plus étranges : Tyrannosaurus Rex nous parle d’un autre monde merveilleux comme si celui-ci allait de soi. Un public de plus en plus intrigué commence à s’ intéresser à l'univers fantastique de Tyrannosaurus Rex et l’album se vend à 40 000 exemplaires doublant les ventes du précédent. De plus le single « One inch rock » (inclus sur la version de 2004) obtient un beau succès d’estime grâce au soutien du DJ underground John Peel qui croit dur comme fer au potentiel commercial du groupe. S’intégrant idéalement dans le courant « flower power », Tyrannosaurus Rex produit une musique intemporelle  qui par sa simplicité organique séduit un public hippie de plus en plus nombreux. (Music Story)



 TYRANNOSAURUS REX







dimanche 9 septembre 2018

ROBIN TROWER












IN CITY DREAMS
1977
U.K.

MUSICIENS :

Robin Trower – guitar
James Dewar – vocals
Bill Lordan – drums
Rusty Allen -- bass


TITRES :

1 Somebody Calling 
2 Sweet Wine of Love 
3 Bluebird 
4 Falling Star 
5 Farther Up the Road
6 Smile 
7 Little Girl 
8 Love's Gonna Bring You Round 
9 In City Dreams


robin trower


 Avec "In City Dreams", un tournant semble amorcé. Là où s'inscrit le différence avec les albums précédents, c'est dans la qualité du médium. C'est que "In City Dreams" est marqué d'un bout à l'autre par un réel effort de composition. Les morceaux ne sont plus de simples prétextes à le longs et sinueux développements instrumentaux, à l'aune de la virtuosité du guitariste, mais de véritable chansons. Pour cette raison même, Jim Dewar a abandonné la basse pour se consacrer plus exclusivement à son rôle de chanteur du groupe. Les morceaux sont relativement plus courts, plus ramassés, carrés et directs, la voix plus déliée et plus sûre, la guitare plus discrète bien que, paradoxalement, toujours omniprésente.


robin trower




jeudi 6 septembre 2018

DEEP PURPLE









SHADES OF DEEP PURPLE
1968
U.K.

MUSICIENS :
- Rod Evans - Vocals
- Ritchie Blackmore - Guitars
- Jon Lord - Organ
- Nick Simper - Bass
- Ian Paice - Drums

TITRES :
1. And The Address
2. Hush
3. One More Rainy Day
4. Medley: Prelude (happiness) / I'm So Glad
5. Mandrake Root
6. Help
7. Love Help Me
8. Hey Joe
9. Shadows
10. Love help me
11. Help
12. Hey Joe
13. Hush
DEEP PURPLE
"Shades of deep purple" est le 1er album du groupe avec la 1ere formation de deep purple,l'ambiance du disque reflete bien l'epoque encore dans l'emprise psychedelique,mais il faut admettre qu'a part "one more rainy day" compose par lord/evans,les titres les plus aboutis sont les reprises dont "hush" qui fit connaitre le groupe,"hey joe" a la maniere de jimi bien sur avec un theme d'intro plus personnel et le sublime cover des fabs "help"qui a ete enregistre a la maniere dont lennon aurait surement voulu la faire plus lente et melancolique,cote compos "and the address" et "mandrake root" rappellent legerement "foxy lady" d'hendrix et "love help me" compo pop rock qui un peu vieillie.
Dans les bonus on retrouve l'inedit "shadows" qui aurait eu sa place sur l'album compo du groupe,un bon depart discographique de deep purple mais loin des albums plus rock dans le futur. (bluesy guy)

DEEP PURPLE