dimanche 2 septembre 2018

JEFFERSON AIRPLANE













SURREALISTIC PILLOW
1967
U.S.

MUSICIENS :

- Grace Slick - Vocals, piano, Organ, flûte
- Paul Kantner - guitar, vocal
- Jorma Kaukonen - guitars solo and rythmic, vocal
- Jack Casady - bass, bass fuzz, guitar rythmic
- Spencer Dryden - drums, percussions
- Marty Balin - guitare,vocal
- Jerry Garcia - guitars, choirs


TITRES :

1. She Has Funny Cars
2. Somebody To Love
3. My Best Friend
4. Today
5. Comin’ Back To Me
6. 3/5 Of A Mile In 10 Seconds
7. D.c.b.a. - 25
8. How Do You Feel
9. Embryonic Journey
10. White Rabbit
11. Plastic Fantastic Lover


 jefferson airplane


Après le départ de la chanteuse Signe Toly Anderson, Jefferson Airplane engage Grace Slick. Une bonne idée, car la chanteuse apporte avec elle deux titres de son groupe (The Great Society), qui deviendront des standards du rock : « White Rabbit » et « Somebody To Love ». Sur le premier, sorte de flamenco psychédélique dément, la batterie semble battre comme un coeur quand la voix majestueuse de Grace Slick déclame « Une pilule te fait grandir / Et une pilule te fait rétrécir / Mais celles que ta mère te donne / Elles te font rien du tout / Va demander à Alice / Quand elle fait trois mètres de haut ». 

L'hommage à Alice au pays des merveilles  de Lewis Carroll fait mouche ! Une génération entière – sur le point de se nommer elle-même hippie – se retrouve dans cette histoire troublante de jeune fille fugueuse chassant le lapin blanc et cette chanson ô combien lysergique par son irrésistible effet de gradation. Mais la révélation est parfois douloureuse et « Quand la vérité s’avère n’être que mensonge / Et que toute la joie en toi meurt / Cherche-toi quelqu'un à aimer », conseille la chanteuse dans « Somebody To Love » aux airs de « Down on Me » de Janis Joplin.   On retrouve, comme sur le premier album, les balades sages (« How Do You Feel », « My Best Friend »), façon Beatles, mais aussi un morceau instrumental acoustique (« Embryonic Journey ») mettant en avant le génie du guitariste Jorma Kaukonen. Oui, il y a bien de petits airs de surréalisme dans la folie de l’Aéroplane. La quête permanente de sens musical sera désormais un leitmotiv pour le groupe. Comme le dit si bien Grace Slick : « Nourris ton esprit ».  (Music Story)


 jefferson airplane







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