lundi 10 septembre 2018

TYRANNOSAURUS REX











PROPHETS, SEERS & SAGES THE ANGELS OF THE AGES
1968
U.K.

MUSICIENS :

Marc Bolan - vocals and guitar
Steve Peregrin Took - percussion and backing vocals


TITRES :

1. Deboraarobed
2. Stacey Grove
3. Wind Quartets
4. Conesuala
5. Trelawny Lawn
6. Aznageel the Mage
7. The Friends
8. Salamanda Palaganda
9. Our Wonderful Brownskin Man
10. O Harley (The Saltimbanques)
11. Eastern Spell
12. The Travelling Tragition
13. Juniper Suction
14. Scenesof Dynasty


 T. REX


Le premier album de Tyrannosaurus Rex se vendit à 20 000 exemplaires mais le son très compressé du disque mécontenta Marc Bolan tout comme le producteur débutant Tony Visconti. Pour éviter de retomber dans les mêmes travers, tout ce beau monde se retrouve dans des studios plus performants nommés « Stridents » situés au centre de Londres. Tony Visconti engage  alors un jeune ingénieur du son Malcom Toft pour l’aider à maîtriser ce matériel sophistiqué. Pour l’anecdote, le patron de la maison de disques de Tyrannosaurus Rex refusa de financer un second enregistrement à son avis trop proche du précédent (trois mois) mais Tony Visconti, persuadé d'être en présence de futures stars , décida de passer outre
Le premier single de Tyrannosaurus Rex est rejoué dans une nouvelle version dont la seconde partie est passée à l’envers d’où le titre de  « Deboraarobed » : idée originale de Marc Bolan. Le reste de l’album se partage entre des morceaux énergiques et barrés comme « Salamanda Pagalanda », « Conesuela » ou encore l’hypnotique « Juniper Suction » et des morceaux plus apaisés et méditatifs comme le magnifique « Wind quartet », « Trelawny Lawn » ou « The Friends ».

Le morceau le plus remarquable est l’accapella « Scenescof Dynasty » morceau de bravoure vocale où Marc Bolan, soutenu par les battements de main de Steve Took, raconte une histoire délirante où Jeanne d’Arc croise des amazones et autres créatures sorties de l’univers de Tolkien. Les textes sont encore plus étranges : Tyrannosaurus Rex nous parle d’un autre monde merveilleux comme si celui-ci allait de soi. Un public de plus en plus intrigué commence à s’ intéresser à l'univers fantastique de Tyrannosaurus Rex et l’album se vend à 40 000 exemplaires doublant les ventes du précédent. De plus le single « One inch rock » (inclus sur la version de 2004) obtient un beau succès d’estime grâce au soutien du DJ underground John Peel qui croit dur comme fer au potentiel commercial du groupe. S’intégrant idéalement dans le courant « flower power », Tyrannosaurus Rex produit une musique intemporelle  qui par sa simplicité organique séduit un public hippie de plus en plus nombreux. (Music Story)



 TYRANNOSAURUS REX







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