samedi 27 décembre 2025

LONG JOHN BALDRY

 





EVERYTHING STOPS FOR TEA
1972
U.K.

MUSICIENS :
John Baldry - vocals, guitar
Elton John - backing vocals (tracks 1, 3–5)
Rod Stewart - banjo and backing vocals on "Mother Ain't Dead"
Madeline Bell - backing vocals on "You Can't Judge a Book"
Jimmy Horowitz - organ on "You Can't Judge a Book"
Davey Johnstone - guitar, mandolin, piano (tracks 1–5)
Sam Mitchell - steel guitar on "Hambone"
Doris Troy - backing vocals on "You Can't Judge a Book" and "Lord Remember Me"
Ian Armit - piano (tracks 5, 6, 9, 11)
Ray Cooper - percussion (tracks 1, 4, 5)
Stefan Delft - viola on "Wild Mountain Thyme"
John Dentith - drums on "You Can't Judge a Book" and "Lord Remember Me"
James Litherland - guitar on "You Can't Judge a Book" and "Lord Remember Me"
Nigel Olsson - drums
John Porter - bass guitar on "Hambone"
Klaus Voormann - bass guitar
Barry St. John - backing vocals on "Lord Remember Me"
Terry Stannard - drums on "Hambone"
Liza Strike - vocals, backing vocals (tracks 6, 7, 10)
Micky Waller - percussion on "You Can't Judge a Book"
Bob Weston - guitar on "You Can't Judge a Book" and "Lord Remember Me"
Bill Smith - bass guitar on "You Can't Judge a Book" and "Lord Remember Me"

TITRES :
1. [Intro] Come Back Again
2. Seventh Son
3. Wild Mountain Thyme
4. Iko Iko
5. Jubilee Cloud
6. Everything Stops for Tea
7. You Can't Judge a Book
8. Mother Ain't Dead
9. Hambone
10. Lord Remember Me
Passé par l’Alexis Korner Blues Incorporated, comme les Cyril Davies, Charlie Watts, Jack Bruce, Dick Heckstall-Smith, Ginger Baker, Graham Bond, Danny Thompson (j’en passe et des aussi prestigieux), résident d’honneur du Marquee Club londonien où il a assuré plus de 200 concerts en une douzaine d’années, le smart Long John Baldry n’a pourtant pas eu la carrière commerciale à la hauteur de son talent.
Long John, comme on dit, ne fait pas le voyage à vide ; il sollicite pour la circonstance la fine fleur des musiciens de sa connaissance. Direction Londres où s’enregistre en janvier et février 72 ce disque qui sera publié au printemps de la même année et dans le sillage duquel LJB entame une tournée de promotion qui le conduit en Amérique du Nord.

Dans l’arrière-boutique de ce disque produit par Stewart et John (à chacun sa face), il y a de quoi faire entre les deux excellentes reprises de Willie Dixon (Seventh Son et le boogie You Can’t Judge A Book), l’entraînant caribéen Iko Iko, le traditionnel scottish Wild Mountain Thyme adapté à la sauce Baldry, l’acoustique Mother Ain’t Dead, vieille chanson folklorique qu’il partage au chant avec Rod Stewart, présentement banjoïste (le fait est suffisamment rare pour en profiter), Hambone, Come Back Again à propos duquel il faut relever la prestation de guitare de Davey Johnstone et le blues-rock Jubilee Cloud. John Baldry y affiche une forme olympique. En soutien, il dispose d’une équipe rodée et inspirée qui tire l’album vers le haut.

GOLDEN EARRING



jeudi 25 décembre 2025

MAGAZINE

 






REAL LIFE
1978
U.K.

MUSICIENS :
Howard Devoto – vocals
John McGeoch – guitar, saxophone
Barry Adamson – bass guitar
Dave Formula – keyboards
Martin Jackson – drums

TITRES :
1. Definitive Gaze
2. My Tulpa
3. Shot By Both Sides
4. Recoil
5. Burst
6. Motorcade
7. The Great Beautician In The Sky
8. The Light Pours Out Of Me
9. Parade
Le groupe a été fondé en 1977 par le guitariste John McGeoch et le chanteur Howard Devoto, ancien membre des Buzzcocks. Celui-ci est le leader manifeste, son départ en 1981 ayant signé la fin de Magazine, qui ne s'est reformé qu'en 2009.
Ici se côtoient des passages très électroniques, des guitares hypnotiques, un chant amer, du piano... la musique est parfois proche du punk, parfois du glam rock de Bowie et Roxy Music, voire de la musique de surf, tout en préfigurant les Simple Minds et le rock alternatif. Cet éclectisme est pourtant relatif car l'ambiance est assez constante, à la fois sombre, amère, rêveuse et satirique.
Real Life est donc un témoignage essentiel de cette époque si chahutée de l'histoire du rock. S'il est un peu décousu et inégal, la musique y est globalement brillante tandis que les paroles de Devoto sont très recherchées. Un tel effort doit être salué et apprécié à sa juste valeur. Et Magazine n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. (Forces Parallèles)








DUNCAN BROWNE

 





STREETS OF FIRE
1979
U.K.

MUSICIENS :
Duncan Browne – vocals, guitar, production
Tony Hymas – keyboards
John Giblin – bass guitar
Simon Phillips – drums, percussion
Dick Morrissey – alto saxophone (3)

TITRES :
1. Fauvette
2. American Heartbeat
3. She's Just a Fallen Angel
4. Streets of Fire
5. Nina Morena
6. Things to Come
7. (Restless) Child of Change
8. Canción de Cuna: Street Echoes (for M.)
duncan browne
Dès le premier morceau, « Fauvette », le chant et le style de guitare rappellent étrangement ceux de Mark Knopfler ! 
Mis à part cette particularité, le reste de l'album est vraiment très agréable à écouter.
Une fois de plus, le jeu de guitare de Duncan Browne est magnifique, surtout sur les morceaux instrumentaux. Sa voix, bien qu'un peu faible, reste plaisante. En résumé, c'est un très bon album, sans aucun mauvais titre.

duncan browne




lundi 22 décembre 2025

ACHE

 






PICTURE FROM CYCLUS 7
1976
DANMARK

MUSICIENS :
Stig Kreutzfeldt - vocals, percussion
Johnnie Gellett - vocals, percussion, rhythm (2,10) & acoustic (6) guitars
Finn Olafsson - guitar
Peter Mellin - keyboards, harmony vocals
Steen Toft Andersen - bass
Gert Smedegaard - drums

TITRES :
1. Cyclus 7, Introduction
2. Roses (Registering)
3. Still hungry (Vampyre song)
4. What Can We Do?
5. Still registering
6. Our Lives
7. Last Part 1
8. Outtroduction
9. Last Part 2
10. Expectation
Sur cet album, le groupe s'éloigne de toute influence psychédélique pour adopter un son plus conventionnel, intégrant quelques éléments pop dans ses arrangements. C'est ce que j'appellerais du rock progressif des années 70 : un son à mi-chemin entre Supertramp (en moins kitsch) et Manfred Mann's Earth Band (en moins heavy). L'accent est mis sur des compositions concises, des arrangements vocaux efficaces et l'exploration de différents éléments, avec une touche de rock symphonique, des accents de rock orchestral à la Barclay James Harvest, des touches de folk et un pop rock percutant. 
Ce changement de direction est un peu décevant, mais après tout, nous sommes en 1976 et la scène rock progressif a considérablement évolué. Ache parvient néanmoins à conserver son identité sonore. Mélodramatique et exigeante, à travers une tempête de mélodies entraînantes, agrémentée de nombreux interludes classiques, introduisant des synthétiseurs aux côtés de l'orgue Hammond et tentant de combiner des pistes vocales agréables avec des parties instrumentales quasi-épiques.




FELT

 





FELT
1971
U.S.

MUSICIENS :
Allan Dalrymple - keyboards
Tommy Gilstrap - bass
Myke Jackson - guitar
Stan Lee - guitar
Mike Neel - drums, percussion

TITRES :
1. Look at the Sun 
2. Now She's Gone 
3. Weepin' Mama Blues 
4. World 
5. Change 
6. Destination
Un bon exemple de heavy psych et de blues rock des 60 - 70's. Un peu des Beatles quand ils étaient dans leur phase progressive . Un peu de Led Zeppelin. Un peu des meilleurs groupes de rock et de blues psych de l'époque. De bonnes harmonies avec orgue, guitare bien "plombée".. 


dimanche 21 décembre 2025

ROSE TATTOO

 






ROSE TATTOO
1978
AUSTRALIA

MUSICIENS :
Angry Anderson – lead vocals
Peter Wells – slide guitar, vocals
Mick Cocks – lead guitar, rhythm guitar
Geordie Leach – bass guitar (tracks 1–5, 7–9, 11–13, 15–18)
Ian Rilen – bass guitar (tracks 6, 10, 14)
Dallas "Digger" Royall – drums

TITRES :
1. Rock 'n' Roll Outlaw
2. Nice Boys
3. The Butcher And Fast Eddy
4. One Of The Boys
5. Remedy
6. Bad Boy For Love
7. T.v.
8. Stuck On You
9. Tramp
10. Astra Wally
L'Australie a marqué le monde du hard rock dans la deuxième moitié des 70's avec l'émergence de AC/DC et de The Angels. Il ne faut pas non plus oublier Rose Tattoo dont le premier album éponyme a vu le jour en 1978. Qui est Rose Tattoo ? Un quintette de fous furieux qui assène riffs après riffs, avec à sa tête un chanteur (Angry Anderson) tatoué au crâne chauve doté d'une voix éraillée, furieuse.
Le décor est donc planté: le hard rock n'roll survolté et sévèrement burné que pratique Rose Tattoo est fait pour ravir les amateurs de décibels qui crachent et le monde ne tardera pas à être traumatisé par cette horde de sauvages

metro




CAN

 






SOON OVER BABALUMA
1974
GERMANY

MUSICIENS :
Michael Karoli – vocals (1, 4, 5), violin (1), guitar (all tracks), electric violin (2, 3), backing vocals (2)
Irmin Schmidt – organ (all tracks), electric piano (1, 3, 4, 5), Alpha 77 (all tracks), piano (1, 3, 4, 5), electronic percussion, (2) vocals (2)
Jaki Liebezeit – percussion (all tracks)
Holger Czukay – bass (all tracks)

TITRES :
1. Dizzy Dizzy
2. Come Sta La Luna
3. Splash
4. Chain Reaction
5. Quantum Physics
Après avoir produit à l'orée de la décennie 70 deux bons albums de rock minimaliste ou épuré, "Monster Movie" et "Ege Bamayasi" , un peu inégaux certes, plus quelques autres parutions expérimentales recelant elles aussi quelques pépites, le groupe allemand va aborder de nouveaux rivages et atteindre la maturité avec l'album "Future days", du rock progressif avec un son et une ambiance unique, qui peut rappeler à certains égards les productions de Pink Floyd ou de King Crimson.
 C'est avec "Future days" que Can inaugure une série d'albums intemporels dont l'Everest est selon moi, le titre énormissime "Chain reaction" figurant sur le LP "Soon over Babaluma"". Cet album est à lui seul un savant mélange de blues, de dub/reggae, de l'ambiant et du Big Beat, et Chain reaction en est la quintessence. (beret)

tentacle




10CC

 





THE ORIGINAL SOUNDTRACK
1975
U.K.

MUSICIENS :
Eric Stewart - lead electric & slide guitars, piano, electric piano, organ, Mellotron, marimba, vocals
Lol Creme - guitar, piano, electric piano, Mellotron, synth, maracas, whistle, percussion, vocals
Graham Gouldman - bass, acoustic & electric guitars, bouzouki, autoharp, tubular bells, tambourine, percussion, vocals
Kevin Godley - drums, percussion, vocals

TITRES :
1. Une nuit à Paris
- One Night in Paris
- The Same Night in Paris
- Later the Same Night in Paris
2. I'm Not in Love
3. Blackmail
4. The Second Sitting for the Last Supper
5. Brand New Day
6. Flying Junk
7. Life Is a Minestrone
8. The Film of My Love

Bonus:
9. Channel Swimmer
10. Good News 
Évidemment, il y a le tube, celui qui, en France tout au moins, occulte toute la carrière d'une des plus belles bêtes pop d'après les Beatles, ce I'm Not in Love d'ailleurs incompris par les francophones, un peu comme le Born in the USA du Boss, excellente chanson de non-amour recyclée en slow poisseux, mais sur The Original Soundtrack il y a aussi l'exceptionnel Une Nuit à Paris, suite "progopoppiste" à dégoûter Queen un an avant Bohemian Rhapsody, sans autant de succès, sans doute trop finaud, injustice. Et puis d'autres chansons qui font mouche, un Blackmail au groove d'enfer et à la mélodie itou, du hard rock d'opérette qui s'assume avec l'irrésistible The Second Sitting for the Last Supper, de la belle ballade épique à faire baver le Mercure de Mai (Brand New Day), une petite coolerie les cheveux au vent mais toujours la théâtralité du quatuor (Flying Junk), de la pop plus Broadway que Carnaby Street mais tellement bien troussée qu'on n'y résiste pas (Life Is a Minestrone), et une dernière folie kitsch qui nous fait glisser en gondole à Venise histoire de boucler la boucle d'un album qui assume d'avoir envie de toucher à tout même ce qui est supposément de mauvais goût (The Film of My Love). Et encore un peu plus avec un délicieux bonus, une post-McCartneyserie ou pré-Partridgerie d'exception (Channel Swimmer) et un second plus accéssoire, un peu sans direction (Good News) mais, bon, c'était une face B à l'époque et un bonus aujourd'hui, faut pas se plaindre... Bref, ce minuscule bémol mis à part, oui, vraiment, en 1975, 10cc a le truc, sort son plus bel opus et un des tous meilleurs albums pop(Melomaniak)

metro