THE ORIGINAL SOUNDTRACK
1975
U.K.
MUSICIENS :
Eric Stewart - lead electric & slide guitars, piano, electric piano, organ, Mellotron, marimba, vocals
Lol Creme - guitar, piano, electric piano, Mellotron, synth, maracas, whistle, percussion, vocals
Graham Gouldman - bass, acoustic & electric guitars, bouzouki, autoharp, tubular bells, tambourine, percussion, vocals
Kevin Godley - drums, percussion, vocals
TITRES :
1. Une nuit à Paris
- One Night in Paris
- The Same Night in Paris
- Later the Same Night in Paris
2. I'm Not in Love
3. Blackmail
4. The Second Sitting for the Last Supper
5. Brand New Day
6. Flying Junk
7. Life Is a Minestrone
8. The Film of My Love
Bonus:
9. Channel Swimmer
10. Good News

Évidemment, il y a le tube, celui qui, en France tout au moins,
occulte toute la carrière d'une des plus belles bêtes pop d'après
les Beatles, ce I'm Not in Love d'ailleurs incompris par les
francophones, un peu comme le Born in the USA du Boss, excellente
chanson de non-amour recyclée en slow poisseux, mais sur The
Original Soundtrack il y a aussi l'exceptionnel Une Nuit à Paris,
suite "progopoppiste" à dégoûter Queen un an avant Bohemian
Rhapsody, sans autant de succès, sans doute trop finaud,
injustice. Et puis d'autres chansons qui font mouche, un Blackmail
au groove d'enfer et à la mélodie itou, du hard rock d'opérette
qui s'assume avec l'irrésistible The Second Sitting for the Last
Supper, de la belle ballade épique à faire baver le Mercure de Mai
(Brand New Day), une petite coolerie les cheveux au vent mais
toujours la théâtralité du quatuor (Flying Junk), de la pop plus
Broadway que Carnaby Street mais tellement bien troussée qu'on n'y
résiste pas (Life Is a Minestrone), et une dernière folie kitsch
qui nous fait glisser en gondole à Venise histoire de boucler la
boucle d'un album qui assume d'avoir envie de toucher à tout même
ce qui est supposément de mauvais goût (The Film of My Love). Et encore un peu plus avec un délicieux
bonus, une post-McCartneyserie ou pré-Partridgerie d'exception
(Channel Swimmer) et un second plus accéssoire, un peu sans
direction (Good News) mais, bon, c'était une face B à l'époque et
un bonus aujourd'hui, faut pas se plaindre... Bref, ce minuscule
bémol mis à part, oui, vraiment, en 1975, 10cc a le truc, sort son
plus bel opus et un des tous meilleurs albums pop(Melomaniak)



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