SWEET FANNY ADAMS
1974
U.K.
MUSICIENS :
- Brian Connolly – lead vocals
- Steve Priest – bass guitar, lead vocals (tracks 3, 7), backing vocals
- Andy Scott – guitars, lead vocals (track 8), backing vocals
- Mick Tucker – drums, backing vocals
TITRES :
1. Set Me Free
2. Heartbreak Today
3. No You Don't
4. Rebel Rouser
5. Peppermint Twist
6. Sweet F.A.
7. Restless
8. Into the Night
9. AC-DC
Bonus:
10. Block Buster!
11. Need a Lot of Lovin'
12. Hell Raiser
13. Burning
14. The Ballroom Blitz
15. Rock 'n' Roll Disgrace
Formé à la fin des années 60, The Sweet comprend le chanteur écossais Brian Connely et le batteur Mick Tucker qui ont joué avec Roger Glover (futur Deep Purple), le bassiste Steve Priest et un guitariste nommé Franck Torpey. Sous le nom de Sweet Shop, le groupe écume les clubs jouant dans un style Tamla-Motown mais il doit raccourcir son nom déjà utilisé par une autre formation.
Le premier single édité en 1968 chez Fontana est un échec total. Torpey lâche l'affaire : son niveau musical est jugé insuffisant. Sweet se retrouve au niveau zéro, sans guitariste ni maison de disques.
En 1969, il signe chez Parlophone et sort trois singles sans succès. Si Chinn et Chapman composent les tubes, le groupe joue sur tous les titres qui sont plus accrocheurs, aux riffs plus incisifs.
A partir de janvier 1973, plusieurs singles vont marquer les esprits : "Blockbuster" introduit par une sirène de police, "Hellraiser" avec des explosions, l'irrésistible "Ballroom Blitz" et "Teenage Rampage". Le groupe se retrouve dans la vague glam rock avec Slade et T Rex. Il est temps d'enregistrer un album qui dévoilera les qualités de compositions et d’interprétation du quatuor à un niveau plus crédible.
Début 1974, les Sweet entrent dans plusieurs studios londoniens pour concocter leur deuxième album, "Fanny Adams", qui démarre par un excellent titre hard : "Set Me Free" du guitariste Andy Scott. "Heartbreak Today" est un rock suivi d'une jam instrumentale funky, le rigide "No You Don't" de Chinn et Chapman précède "Rebel Rouser" dans la veine de leurs meilleurs singles, suivi par la seule reprise qui renvoie aux tout débuts des sixties : le "Peppermint Twist" de Joey Dee. La seconde face maintient le cap avec "Sweet FA" où Scott affirme sa dextérité à la guitare, puis Restless chanté par le bassiste et le pesant "Into The Night" chanté par Andy Scott.
Il faut dire qu'un drame s'est produit pendant les séances : Brian s'est battu dans un pub pour une histoire de filles, traumatisé au larynx il doit reposer ses cordes vocales. Le disque s'achève par "AC-DC", chef-d'œuvre composé par le fameux tandem idéal pour les radios mais qui ne fera même pas l'objet d'un single ! Ce pur album de hard rock n'aura pas le succès escompté. Le public amateur de la pop bubblegum des débuts est déçu. Six mois plus tard, le groupe reviendra avec un disque plus pop et retrouvera le succès en 1977 avec le titre "Love Is Like Oxygen". (DENIS DOREL MAGAZINE ROCK&FOLK)
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