lundi 18 novembre 2024

TOM PETTY & THE HEARTBREAKERS

 





TOM PETTY AND THE HEARTBREAKERS
1976
U.S.

MUSICIENS :
Tom Petty – vocals, electric guitar, acoustic guitar, Hammond organ on track 9
Mike Campbell – electric guitar, acoustic guitar
Benmont Tench – piano, Hammond organ
Ron Blair – bass guitar on tracks 1–2, 4–5, 7–10, cello on track 4
Stan Lynch – drums on tracks 1–2, 4–5, 7–10, synthesizer on track 9

With:
Jeff Jourard – electric guitar on tracks 2, 6–8
Donald "Duck" Dunn – bass guitar on track 3
Emory Gordy – bass guitar on track 6
Randall Marsh – drums on track 3
Jim Gordon – drums on track 6
Noah Shark – maracas, tambourine, sleigh bells
Charlie Souza – saxophone on track 3
Phil Seymour – backing vocals on tracks 2, 10
Dwight Twilley – backing vocals on track 6

TITRES :
1. Rockin’ Around (With You)
2. Breakdown
3. Hometown Blues
4. The Wild One, Forever
5. Anything That’s Rock ‘n’ Roll
6. Strangered In The Night
7. Fooled Again (I Don’t Like It)
8. Mystery Man
9. Luna
10. American Girl
Emergeant de l'obscurité au beau milieu du music business, Tom Petty et ses Heartbreakers n'avaient que peu de perspectives. Aux Etats-Unis, l'époque était encore à l'épais rock à moustaches de Grand Funk, Lynyrd Skynyrd, Guess Who et REO Speedwagon. De leur Floride natale, Tom Petty et ses acolytes avaient déjà pratiqué le genre sous le nom (ridicule) de Mudcrutch, martelant un anonyme « choogle creedencien » avec force solos de guitare, se créant une réputation de « good time boys » à l'opposé de ce dont le rock'n'roll avait véritablement besoin et que les punks allaient lui fournir. 
L’album est devenu un classique indémodable grâce aux compositions de Petty, la guitare brillante de Mike Campbell et l’orgue virevoltant de Benmont Tench, le trio gagnant d’un groupe soudé autour de son capitaine. Des morceaux comme « Breakdown » ou « Anything that’s rock’n’roll » sont directement entrés au Panthéon du Rock. « Breakdown » est clairement influencée par le R’n’B dont il a eu l’idée une nuit très tard au studio.





mardi 12 novembre 2024

THE DOOBIE BROTHERS

 





WHAT WERE ONCE VICES ARE NOW HABITS
1974
U.S.

MUSICIENS :
Tom Johnston – acoustic and electric guitars, lead and backing vocals
Patrick Simmons – acoustic and electric guitars, lead and backing vocals
Tiran Porter – bass, backing vocals
John Hartman – drums, percussion
Michael Hossack – drums
Keith Knudsen – drums, backing vocals

TITRES :
1. Song To See You Through
2. Spirit
3. Pursuit On 53Rd St.
4. Black Water
5. Eyes Of Silver
6. Road Angel
7. You Just Can’t Stop It
8. Tell Me What You Want (And I’ll Give You What You Need)
9. Down In The Track
10. Another Park, Another Sunday
11. Daughters Of The Sea
12. Flying Cloud

Paru en 1974, What Were Once Vices Are Now Habits témoignait de la part des Doobie Brothers et de leur producteur Ted Templeman d'une évidente volonté de donner davantage de relief encore aux orchestrations. Certes, la musique reste marquée par des harmonies vocales haut perchées et par l'efficace complémentarité des guitares et des deux batteries. Mais de "Song To See You Through" à "Flying Cloud", il y a une diversité de climats qu'on ne trouve pas dans Toulouse Street ou Captain In Me, diversité qui s'explique par la présence des percussionnistes Milt Holland et Eddie Guzman, des Memphis Horns et de l'ex-guitariste de Steely Dan Jeff "Skunk" Baxter. Quant à "Black Water" - perle de l'album -, c'est le premier numéro 1 de la formation californienne ! (Philippe Margotin)




SHUGGIE OTIS

 




HERE COMES SHUGGIE OTIS
1970
U.S.

MUSICIENS :
Shuggie Otis – lead and backing vocals, guitar, piano, harpsichord, organ, celesta
Johnny Otis – piano, harpsichord, celesta, timpani, percussion
Wilton Felder – bass, harpsichord, celesta
Stix Hooper, Abe Mills, Paul Lagos – drums
Leon Haywood – organ
Ray Johnson – piano
Al McKibbon – string bass
Bob Mitchell, Melvin Moore – trumpet
Gene "Mighty Flea" Conners – trombone
Richard Mackey, Willie Ruff – French horn
Hyman Gold, Irving Lipschultz – cello
Marilyn Baker, Rollice Dale – violin
Jim Horn, Plas Johnson, Preston Love, Hank Jernigan, Jack Kelso – saxophone
Eunice Wennermark, Ginger Smock, Isadore Roman, Joe Lichter – strings
Preston Love, Jack Kelso, Hank Jernigan – flute

TITRES :
1. Oxford Gray
2. Jennie Lee
3. Bootie Cooler
4. Knowing (that You Want Him)
5. Funky Thithee
6. Shuggie's Boogie
7. Hurricane
8. Gospel Groove
9. Baby, I Needed You
10. The Hawks
Après avoir sombré dans l’oubli pendant quatre longues décennies, Shuggie Otis fait depuis 2012 un retour progressif sur le devant de la scène.
Shuggie Otis a commencé à jouer dans le groupe de son père, l’immense Johnny Otis, à l’âge de douze ans. Il ne pouvait trouver meilleure école pour développer son don unique pour la guitare. A quinze ans, il participe au deuxième volet des Super Sessions de Al Kooper avant d’enregistrer un premier album solo. Si le jeune musicien fait preuve d’une maturité phénoménale pour son âge, il reste néanmoins sous la coupe de son père. Producteur, arrangeur, accompagnateur, co-auteur, Johnny Otis veille à ce que son prodige de fils bénéficie des meilleurs conditions pour son premier album.
Ce premier album est donc marqué par la virtuosité étonnante de son auteur, en témoigne le dernier tour de manège « The Hawks ». Mais on peut regretter qu’il ne mette pas plus en avant sa superbe voix. Shuggie Otis a trop tendance à se réfugier derrière sa réputation de prodige de la guitare. C’est sans doute le principal défaut de ce disque (et de beaucoup de disques de blues et de rock de l’époque) qui n’en demeure pas moins de très bonne qualité. (ForcesParallèles)

TOMMY BOLIN


samedi 9 novembre 2024

CURVED AIR

 





AIR CUT 
1973
U.K.

MUSICIENS :
Sonja Kristina - lead & backing vocals, acoustic guitar
Kirby Gregory - guitar, bass, vocals
Eddie Jobson - grand piano, piano, electric piano, organ, VCS3 synth, harpsichord, Mellotron, electric violin, vocals
Mike Wedgwood - bass, acoustic guitar, lead & backing vocals
Jim Russell - drums, percussion

TITRES :
1. The Purple Speed Queen
2. Elfin Boy
3. Metamorphosis
4. World
5. Armin
6. U.h.f.
7. Two-three-two
8. Easy
CURVED AIR
En 1972, CURVED AIR subit de plein fouet le départ conjoint de Darryl Way, Francis Monkman et Florian Pilkington-Miksa, laissant Sonja Kristina comme seule dernière membre fondatrice encore présente. Avec l'aide du bassiste Mike Wedgewood qui était arrivé pour l'album Phantasmagoria, elle recrute le batteur Jim Russell, le guitariste Kirby Gregory et le claviériste-violoniste Eddie Jobson
Air Cut n'est pas seulement le meilleur album de CURVED AIR et seule réalisation de cette formation éphémère. C'est aussi un chef-d'oeuvre de rock, pas seulement progressif, passionnant, avec aucun morceau faible car tous sont constamment élevés par des idées de composition ou des solos goûteux. Prog, hard, pop, jazz et folk se mélangent dans une joyeuse fête qui donne enfin au groupe ses lettres de noblesse pour figurer parmi les emblèmes du rock. (ForcesParallèles)

CURVED AIR




mercredi 6 novembre 2024

DAVE MASON

 





DAVE MASON
1974
U.K.

MUSICIENS :
Dave Mason - guitar, lead vocals
Mike Finnigan - keyboards, vocals
Bob Glaub - bass
Rick Jaeger - drums
Jim Krueger - guitar (lead solo on tracks 4,6,7), vocals

With:
Richard Bennett - pedal steel guitar
Gary Barone, Jerry Jumonville, Jock Ellis, Sal Marquez - horn section
Tim Weisberg - flute
Horns arranged by Dave Mason and Mike Finnigan
Strings written and arranged by Nick DeCaro
Harry Bluestone - concertmaster

TITRES :
1. Show Me Some Affection
2. Get Ahold On Love
3. Every Woman
4. It Can’t Make Any Difference To Me
5. All Along The Watchtower
6. Bring It On Home To Me
7. Harmony & Melody
8. Relation Ships
9. You Can’t Take It When You Go
C'est un des meilleurs albums enregistrés par Mason avec son acolyte Jim Krueger. Les albums sont assez faciles à reconnaître en raison des harmonies vocales assez proches que les deux nous fournissent. Ici, la production est plutôt bonne, et l'excellent jeu de Mason est mis en valeur dans de beaux  morceaux. Surtout sur une interprétation fulgurante de "All Along The Watchtower" de Dylan. "Show Me Some Affection" est l'un des meilleurs morceaux de Mason. 




dimanche 27 octobre 2024

UFO

 





STRANGERS IN THE NIGHT
1979
U.K.

MUSICIENS :
Phil Mogg – vocals
Michael Schenker – lead guitar
Paul Raymond – keyboards, rhythm guitar, backing vocals
Pete Way – bass guitar
Andy Parker – drums

TITRES :
1. Natural Thing
2. Out In The Street
3. Only You Can Rock Me
4. Doctor Doctor
5. Mother Mary
6. This Kid's
7. Love To Love
8. Lights Out
9. Rock Bottom
10. Too Hot To Handle
11. I'm A Lose
12. Let It Roll
13. Shoot Shoot

Strangers In The Night est un véritable choc au sein de la galaxie Metal, un véritable concert d'anthologie !
Il y a la voix si caractéristique de Phil Mogg, reconnaissable entre mille, capable de nous faire passer par toutes les émotions, de nous proposer des moments "agressifs" et d'autres délicats ; la guitare flamboyante de Michael Schenker le virtuose et les claviers géniaux de Paul Raymond (qui a rejoint UFO en 1976) ; la basse de Pete Way et la batterie de Andy Parker, naturellement au diapason !
Compositions aux aspects bluesy, Rock ; alchimie entre mélodie et puissance... c'est à un authentique chef-d'oeuvre auquel UFO nous a convié avec Strangers In The Night !  (auxportesdumetal)

UFO




samedi 26 octobre 2024

MICK TAYLOR

 





MICK TAYLOR
1979
U.K.

MUSICIENS :
Mick Taylor – synthesizer, bass, guitar, piano, strings, vocals, producer
Kuma Harada – bass (1,3,8) bowed bass (8), string bass (8)
Pierre Moerlen – drums (1,3,8)
Norman Mighell - tambourine (1)
Mike Driscoll – bass drum (2), drums (4,5,7,8)
Richard Bailey – drums (6)
Alan Spenner – bass (6)
Lowell George – slide guitar (6)
Jean Rousell - piano (3,6,8)

TITRES :
1. Leather Jacket
2. Alabama
3. Slow Blues
4. Baby, I Want You
5. Broken Hands
6. Giddy-Up
7. S.W.5
8. Spanish/A Minor
On a beaucoup cherché, on s'est beaucoup demandé comment il avait pu quitter les Stones, et le problème était posé à l'envers, il aurait été plus juste de se demander pourquoi il est resté aussi longtemps avec eux. 
Souvenez-vous, Mick Taylor quitte les Stones en décembre 1974 et on le retrouve en compagnie de Jack Bruce et Carla Bley dans un groupe qui rend l'âme six mois plus tard. Ensuite plus rien ou presque, des apparitions ci et là, avec Mike Oldfield, Shirley and co, Gong, adieu bébé rock'n'roll bonjour le jazz et autres pitreries planantes. Le guitariste ne montrait-il pas son vrai visage ?
 Ce disque, qui sort enfin, il a commencé à l'enregistré en 76 puisqu'on y trouve la présence de Mike Driscoll, ce batteur canadien dont Keith Richard dit le plus grand bien pour l'avoir emprunté à cette époque à l'occasion des sessions de son 45 tours.
Ce disque un peu timide, un peu hésitant et tellement intime comme si pour son retour il avait voulu nous faire un album-collage qui raconterait les états d'âme, les expériences, les amours qui ont émaillé toutes ses années d'absence ( MAGAZINE BEST AOUT 1979 N°133) 

TOMMY BOLIN