lundi 30 septembre 2024

FREE

 





FREE LIVE!
1971
U.K.

MUSICIENS :
Paul Rodgers – vocals
Paul Kossoff – guitar
Andy Fraser – bass guitar (all tracks), acoustic guitar/piano on "Get Where I Belong."
Simon Kirke – drums

TITRES :
1. All Right Now
2. I'm A Mover
3. Be My Friend
4. Fire And Water
5. Ride On A Pony
6. Mr. Big
7. The Hunter
8. Get Where I Belong [studio]

Bonus Réédition 2002
9. Woman
10. Walk In My Shadow
11. Moonshine
12. Trouble On Double Time
13. Mr. Big [sunderland Gig]
14. All Right Now [croydon Gig)
15. Get Where I Belong (alt)
Cet album public réunit 2 concerts : le 1er au Fairfield Hall de Croydon le 13 septembre 1970 et le second à Sunderland en 1971. Les 6 bonus tracks proviennent des 2 mêmes concerts.
Autant vous dire que ces 2 concerts sont fabuleux. La voix de Rogers est rocailleuse et puissante, juste ce qu'il faut. Kossoff exécute des solos de guitare, incisifs et variés. La basse et la batterie assurent un soutien rythmique charpenté, efficace et dévastateur.
Certains titres comme « The Hunter » sont de véritables tueries à faire pâlir les groupes de Hard-rock.
Dommage que ces jeunots à peine âgés de 20 ans ne s'entendaient plus et n'aient pas eu les reins assez solides pour mettre leurs dissensions de côté alors qu'ils étaient sur le point de devenir aussi énormes que Deep Purple. La gloire était bien le cadet de leurs soucis car Free faisait des tournées interminables pour l'amour de la musique et leur étonnante maturité lors de ces 2 concerts n'étonnera personne. Ils jouent réellement avec leurs tripes.



CAN

 





FUTURE DAYS
1973
GERMANY

MUSICIENS :
Damo Suzuki - vocals, percussion
Michael Karoli - guitar, violin
Irmin Schmidt - keyboards, Alpha 77 synth
Holger Czukay - bass, double bass
Jaki Liebezeit - drums, percussion

TITRES :
1. Future Days
2. Spray
3. Moonshake
4. Bel air
Avec "Future Days", les Can s'éloignent franchement du funk-rock ultra-énergique des deux albums précédents (encore que "funk-rock" soit évidemment infiniment réducteur). 
Ce qui s'affirme ici, c'est un talent hors pair pour les ambiances musicales plus légères et les textures aériennes, servies par une rythmique toujours aussi efficace mais plus discrète et franchement plus latine. "Future Days" n'est pas du rock planant au sens de Pink Floyd: c'est un album de jazz-rock atmosphérique, si l'on veut, mais avec toute l'insistance rythmique de Can, un album entièrement analogique mais qui sonne déjà comme de l'électro ambient à tendances world. C'est presque de la musique des années 90 (Laurent Filliot)

tentacle


dimanche 29 septembre 2024

RUSS BALLARD

 






AT THE THIRD STROKE
1978
U.K.

MUSICIENS :
Russ Ballard - vocals, guitar, harmonica, keyboards, background vocals
Tom Kelly- vocals, background vocals
David Henson - vocals
Fred Tackett - guitar
Tom Scott - flute, saxophone, horns
Steve Frediani - horns
David Foster - piano, electric piano, Fender Rhodes piano, clavinet, keyboards
Craig Doerge - piano, keyboards
David Paich - organ, keyboards
Bobbye Hall - bass, percussion
David Hungate - bass
Dennis Bellfield - bass
Leland Sklar - bass
Mike Porcaro - bass
Michael Baird - drums
Jeff Porcaro - drums
Keith Olsen - tambourine, percussion
Dennis Henson - background vocals

TITRES :
1. Dancer
2. Helpless
3. Treat Her Right
4. Expressway To Your Heart
5. Cast The Spirit
6. Look At Her Dance
7. What Does It Take
8. I'm A Scorpio
9. My Judgement Day
 Russ Ballard est au sommet de son art, on y retrouve la qualité de son album le plus connu "the fire still burns" . Et cerise sur le gâteau il s'est entouré des meilleurs musiciens de studio qui allaient ensuite former le groupe TOTO.

Mc GEAR






SUPERTRAMP

 





SUPERTRAMP
1970
U.K.

MUSICIENS :
Roger Hodgson - vocals, bass, acoustique guitar, cello
Rick Davies - vocals, keyboards, harmonica
Richard Palmer - guitar, balalaika
Robert Millar - drums

TITRES :
1. Surely
2. It's A Long Road
3. Aubade And I Am Not Like Other Birds Of Prey
4. Words Unspoken
5. Maybe I'm A Beggar
6. Home Again
7. Nothing To Show
8. Shadow Song
9. Try Again
10. Surely
Cette œuvre à la fois sombre et mélancolique est faite en dix titres, tous composés par le duo Hodgson/Davies. Toutefois les paroles sont signées Richard Palmer.
A mi-chemin entre un rock psyché et progressif, le premier album éponyme de Supertramp manque de maitrise. Ils essayent de faire du Pink Floyd sans en avoir les moyens. 
Mais quelques titres comme "It's a long road" sont très réussis, celui-ci est le plus dynamique et le plus pop de l'album. C'est aussi le meilleur, c'est ce qu'ils savent faire et c'est ce qu'ils feront par la suite. "Words Unspoken" est aussi une très belle chanson pleine de sensibilité à l'image du reste de l'album.
 A noter également "Try Again" une chanson de douze minutes plus psyché que les autres et aussi plus efficace. 

wallenstein

vendredi 27 septembre 2024

BAREFOOT JERRY

 





WATCHIN' TV
1974
U.S.

MUSICIENS :
Wayne Moss - guitar, bass
Bobby Thompson - acoustic guitar
Russ Hicks - acoustic guitar
Fred Newell - banjo, harp, bass
John Harris - keyboards
Buddy Skipper - keyboards
Dave Doran - guitar
Kenny Malone - drums, percussions
Si Edwards - drums, percussions
Russ Hicks - steel guitar

TITRES :
1. Watchin’ TV (With The Radio On)
2. Funny Lookin’ Eyes
3. Pig Snoots And Nehi Red
4. Hay Queen
5. Two Mile Pike
6. Faded Love
7. There Must Be A Better Way
8. If There Were Only Time For Love
9. Violets And Daffodils
10. Mother Nature’s Way Of Saying High
Mélange de rock sudiste, de blues et de country, où les harmonies abondent. Le morceau-titre "Watching TV..." est une tranche de philosophie observationnelle, grâce à Wayne Moss, auteur-compositeur et pilier du groupe. "Two Mile Pike" est un instrumental impressionnant avec un solo de guitare brûlant de Dave Doran.
Parmi les autres titres phares, citons « Faded Love », qui dégage une émotion formidable et que l'on connaît peut-être mieux, grâce à des artistes comme Patsy Cline, Willie Nelson ou même Elvis Presley. Les titres plus sociétales « There Must Be A Better Way » et le délicieux « Mother Nature's Way of Saying High ».





STARCASTLE

 





REAL TO REEL
1978
U.S.

MUSICIENS :
Terry Luttrell - lead vocals (except on "Song For Alaya")
Stephen Hagler - lead vocals (on "Song For Alaya"), backing vocals, electric guitar, piano
Matthew Stewart - backing vocals, electric guitar, slide guitar, electric sitar
Gary Strater - backing vocals, bass guitar, clavinet
Herb Schildt - piano, synthesizer, organ, string arrangements
Stephen Tassler - backing vocals, drums, percussion

TITRES :
1. Half a Mind to Leave Ya
2. Whatcha Gonna Do (When It All Comes Down on You)
3. We Did It
4. Nobody's Fool
5. Song for Alaya
6. So Here We Are
7. She
8. Stars Are Out Tonight
9. When the Sun Shines at Midnight
Après trois albums au succès confidentiel, la firme Epic décide de ruer brutalement dans les brancards et de recadrer le groupe. Il faut changer d’image, de son et de répertoire pour s’orienter vers un AOR / hard FM tout mou, commercial et consensuel. Totalement à l’encontre de la nature de Starcastle.

Avec ses ritournelles pop aux textes prépubères, Real To Reel aurait pu rencontrer un succès d’estime auprès d’un public différent s’il n’avait pas porté le logo décalé de Starcastle.
Il aurait suffi d’imaginer un nom passe-partout - Tygers Of Mantis, Tokyo Leppard, Praying of Pan Tang, ou Molly Top (n’importe quoi de typé proto-hard) –, de concevoir une pochette très colorée avec des gaillards musclés, des perruques peroxydées, du rimmel, un soupçon de cocaïne sur le bord des narines puis de tourner quelques vidéos ensoleillées avec beaucoup de filles bronzées en maillot riquiqui.
En écoutant le disque, le noyau dur des fans s’est senti mortellement trahi. A raison. Et le reste du monde ne s’est absolument pas intéressé à cet opus enregistré par un groupe préalablement catalogué "progressif".
Tout a été désastreux. Depuis l’horrible pochette grise avec ces pauvres types qui font – très mal – semblant de s’amuser comme des petits fous jusqu’à l’enterrement médiatique de Starcastle dans la fosse commune des foireux du rock. Sans fanfare ni trompette (albumrock)

STARCASTLE



jeudi 26 septembre 2024

ROD STEWART

 





SMILER
1974
U.K.

MUSICIENS :
Rod Stewart – vocals
Ronnie Wood – acoustic & electric guitar, bass guitar
Martin Quittenton – acoustic guitar
Spike Heatley, Willie Weeks – bass guitar
Elton John – piano and vocals on "Let Me Be Your Car"
Pete Sears – piano, harpsichord, celeste
Ian McLagan – Hammond organ
Ray Jackson – mandolin
Ric Grech, Dick Powell – violin
The Memphis Horns – horns
Paul McCartney – backing vocals on "Mine for Me"
Irene Chanter – backing vocals
Doreen Chanter – backing vocals
Ray Cooper – percussion
Tropic Isles Steel Band – drums
Micky Waller, Andy Newmark, Kenney Jones – drums
Chris Barber's Jazz Band

TITRES :
1. Sweet Little Rock'n'roller
2. Lochinvar
3. Farewell
4. Sailor
5. Bring It On Home To Me
6. Let Me Be Your Car
7. A Natural Man
8. Dixie Toot
9. Hard Road
10. I've Grown Accustomed To Her Face
11. Girl From The North Country
12. Mine For Me
Rod signe ses albums comme un seul homme, même si en l'occurence il est solidement épaulé par ses copains de toujours. Résultat, un vrai bon disque avec un Ron Wood très inspiré. L'album déboule avec une excellente reprise de Chuck Berry, comme les Stones n'ont jamais enregistré en studio. Elton John apporte sa contribution en duo sur un "Let me be your car" convainquant. (NOMBO)