mardi 13 octobre 2020

THE ROLLING STONES

 





LET IT BLEED
1969
U.K.

MUSICIENS :

Mick Jagger – lead vocals (all but 7), backing vocals (1, 3, 8), harmonica (1, 6), acoustic guitar (9)
Keith Richards – electric guitar (all but 3), acoustic guitar (2, 3, 5, 7, 9), slide guitar (2, 6), backing vocals (1, 3, 4, 8), bass guitar (4), lead vocals (7)
Brian Jones – congas (6), autoharp (7)
Bill Wyman – bass guitar (1, 2, 5–9), autoharp (5), vibraphone (8)
Charlie Watts – drums (all but 9)
Mick Taylor – slide guitar (3), electric guitar (4) 


TITRES :

1. Gimme Shelter
2. Love In Vain
3. Country Honk
4. Live With Me
5. Let It Bleed
6. Midnight Rambler
7. You Got The Silver
8. Monkey Man
9. You Can’t Always Get What You Want

L'époque merveilleuse où chaque nouveau disque des Stones sonne comme un Best Of ! Et pourtant les circonstances ne s'y prêtent pas : Brian Jones n'est plus que l'ombre de lui-même, limitant ses interventions aux percussions et à l'autoharpe sur deux morceaux. Mick Taylor arrive discrètement, en cours d'enregistrement sur "Country Honk" et "Live With Me" mais l'essentiel des guitares est assuré par un Keith Richards au meilleur de sa forme. Il vient de potasser les accordages qu'utilisaient les vieux bluesmen et les transcende sur des perles comme "Gimmie Shelter", "Midnight Rambler" et "Monkey Man". Malgré la tourmente, les Stones sonnent soudés comme jamais. La rythmique est d'une précision implacable, Jagger se livre à quelques grandes performances : il éructe sur "Monkey Man", geint comme un pervers sur "Midnight Rambler", prend un accent "deep south" du meilleur effet sur "Love In Vain" et "Country Honk"... Sûrs d'eux, les Stones ont fait écrire sur la pochette intérieure un conseil avisé : This record should be played loud. Allez-y, vos voisins ne connaissent peut-être pas encore ce méchant chef-d'oeuvre.  (Hubert Deshouse)







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