lundi 5 février 2018

KING CRIMSON












LIZARD
1970
U.K.

MUSICIENS :
- Robert Fripp - guitar, Mellotron (1,2,5), synth & organ (2)
- Mel Collins - flute, saxes
- Gordon Haskell - bass, vocals
- Andy McCulloch - drums
- Peter Sinfield - lyrics, VCS3 synth (2,3)

With:
- Jon Anderson - vocals (5a)
- Keith Tippet - piano, electric piano
- Robin Miller - oboe, cor anglais
- Mark Charig - cornet
- Nick Evans - trombone

TITRES :
1. Cirkus (including 'entry Of The Chameleons')
2. Indoor Games
3. Happy Family
4. Lady Of The Dancing Water
5. Lizard :
- a)prince Rupert Awakes
- b)bolero : 'the Peacock’s Tale'
- c)the Battle Of Glass Tears
- I)dawn Song
- Ii)last Skirmish
- Iii)prince Rupert’s Lament
- d)big Top
king crimson
Après deux albums ayant imposé son grand projet, son King Crimson, Robert Fripp fomente un album en forme de rupture, une passionnante intrusion dans un jazz progressif qui n'avait jamais été traité comme ça, Lizard.
L'œuvre est imposante, sa construction précise, détaillée, précieuse et emphatique bref, avec Fripp et un line-up largement remanié, qui ne tournera jamais d'ailleurs, c'est à une création unique d'un des fondateurs du rock progressif à laquelle nous avons affaire. Indéniablement, l'influence du jazz modal de Miles Davis (Sketches of Spain en particulier) ou d'un big band progressif "à la Mingus" (The White Saint and the Sinner Lady n'est parfois pas bien loin) se fait largement sentir dans un album qui n'est pas jazz ou prog, et certainement pas fusion, mais bien jazz et prog. Parce qu'il reste des éléments du passé de la formation, via les guitares et le mellotron de Fripp, les textes souvent cryptiques et mystiques de Peter Sinfield, et, plus généralement, un goût pour les constructions périlleuses et surprenantes de ce qu'on ose à peine appeler chanson. (Melomaniak)

KING CRIMSON
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