MADE IN ENGLAND
1972
U.K.
MUSICIENS :
Chris Farlowe - vocals
Steve Bolton - electric & 12-string guitars
Vincent Crane - Hammond organ, piano, electric piano, A.R.P.
synthesizer, arrangements & orchestration, producer
Rick Parnell - drums, congas, timbales, percussion, vocals
(3)
With:
Bill Smith - electric bass (2)
Doris Troy - backing vocals (2,9)
Liza Strike - backing vocals (2,9)
TITRES :
1. Time Take My Life
2. Stand By Me
3. Little Bit Of Inner Air
4. Don't Know What Went Wrong
5. Never To Lose
6. Introduction
7. Breathless (instrumental)
8. Space Cowboy
9. People You Can't Trust
10. All In Satan's Name
11. Close Your Eyes
Bonus :
12. Goodbye Planet Earth
13. Satan's Wheel
Made In England (1972), paru au Royaume-Uni sous une pochette en denim, implique la troisième mouture d'Atomic Rooster, celle qui voit l'arrivée du controversé Chris Farlowe, fraîchement débarqué d'un Colosseum venant tout juste de se ramasser, en février 1972. Exit John Du Cann, le saule pleureur Peter French (parti pour Cactus) et Paul Hammond, plus du tout en phase avec le déjanté Vincent Crane, désormais seul rescapé de la formation d'origine. Rentrent Ric Parnell pour pourvoir au retrait d'Hammond et Steve Bolton (guitare). Crane, Farlowe, Bolton et Parnell...tous les petits biquets pointent à l'appel de ce quatrième album. A-t-elle au moins un avenir, cette nouvelle version du groupe de Crane ? Toujours perturbé par des troubles psychologiques (il est un peu zinzin sur les bords), Crane n'est pas l'élément fédérateur idéal pour fidéliser et cimenter sa troupe, mais question boulot, il se pose là, le Vince ! Et lui, son dada, c'est de faire sonner de faire coller heavy et funky. Il en est traumatisé. Et il a raison de s'entêter, l'animal, cet album lui donnant raison sur le sens qu'il cherche à donner à sa musique. Made In England. S'appuyant sur des morceaux courts, plus efficaces et pour la plupart funky, sur des mélodies accrocheuses et sur des riffs dignes d'intérêt, Made In England a de la qualité. Avec l'emprise du soul sur le rock, Atomic Rooster III gagne en finesse ce qu'il perd en lourdeur et c'est vraisemblablement la raison pour laquelle, avec l'arrivée pas toujours admise et comprise de Farlowe en supplément, beaucoup de fans s'en sont détournés, préférant concentrer leur attention sur les trois premiers albums de la formation de rock prog anglaise. Jugement un peu hâtif, il me semble. Même s'il n'est plus la tasse de thé de ces infidèles, reconnaissons au moins à Crane et sa bande d'avoir fourni un travail très complet. Crane s'appuie ici sur les qualités de son nouveau line-up pour travailler cet album auquel Parnell et Bolton (deux titres chacun) participent au niveau de l'écriture. D'où une certaine variété qui s'en dégage (Jean Claude)
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