lundi 14 septembre 2020

JETHRO TULL








STORM WATCH
1979
U.K.

MUSICIENS :
Ian Anderson - vocals, flute, acoustic guitar, bass, co-producer
Martin Barre - electric & classical guitars, mandolin
John Evan - piano, organ
David Palmer - synthesizer, portative organ, orchestral arrangements
John Glascock - bass, vocals (2,9,10)
Barriemore Barlow - drums, percussion

TITRES :
1. North Sea Oil
2. Orion
3. Home
4. Dark Ages
5. Warm Sporran
6. Something's On The Move
7. Old Ghosts
8. Dun Ringill
9. Flying Dutchman
10. Elegy
jethro tull
Après l'été (Songs From The Wood) et l'automne (Heavy Horses), voici l'hiver (cf. le verso de la pochette avec l'ours blanc qui rappelle la pub Coca Cola). Complètement démoli par les critiques à sa sortie, Stormwatch avait de quoi dérouter puisque les arrangements parfois pompeux de David Palmer ne sont pas sans rappeler la démarche qu'avait eu Phil Spector sur le Let It Be des Beatles. Une comparaison qui en dit long sur le contenu de Stormwatch, les premières écoutes sont vraiment douloureuses pour l'auditeur.

Une fois cette première étape passée, Stormwatch s'avère nettement plus intéressant que Heavy Horses, plus risqué et plus contrasté aussi. En effet, là où Heavy Horses était assez répétitif dans son ensemble, Stormwatch n'hésite pas à passer sans crier gare de moments calmes à des passages proches du hard rock. Ceci dit, certaines critiques émises à son sujet sont tout à fait justifiées, notamment sur les titres plus faibles, sonnant un peu trop "fleur bleue" pour être honnête ("Flying Dutchman", "Elegy"). Ian Anderson apparaît peu crédible à vouloir jouer les romantiques sur la ballade "Home", une sorte de remake du "Live And Let Die" de Paul McCartney à la sauce Jethro Tull.  (Les Eternels)

jethro tull

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