samedi 12 mai 2018

JEFF BECK











TRUTH
1968
U.K.

MUSICIENS :
- Jeff Beck - guitars, vocals, bass
- Rod Stewart - vocals
- Micky Waller - drums
- Ron Wood - bass
- Nicky Hopkins - piano, keyboards
- Keith Moon - drums on « beck's bolero »
- Jimmy Page -guitars on « beck's bolero »
- John Paul Jones - bass on « beck's bolero »

TITRES :
1 Shapes Of Things
2 Let Me Love You
3 Morning Dew
4 You Shook Me
5 Ol'Man River
6 Greensleves
7 Rock Plimsoul
8 Beck's Bolero
9 Blues Deluxe
10 I Ain't Supersticious
jeff beck

Bâti sur des pièces du répertoire (ou des variations pertinentes sur des standards), Truth reste effectivement comme l’un des disques fondateurs d’un genre, et témoin d’une époque, à l’instar de ce que purent produire sensiblement au même moment Cream, Jimi Hendrix, ou Led Zeppelin. Débutant sur un arrangement particulièrement tellurique d’un ancien tube des Yardbirds (« Shapes Of Things »), le programme déroule deux belles versions de compositions signées Willie Dixon (dont un étincelant « I Ain’t Superstitious » en conclusion de la fête), un « Beck’s Bolero » déjà exploité en single, l’ « Ol’ Man River » d’Oscar Hammerstein II et Jerome Kern, et une version de « Greensleeves » (classique inscrit dans les gênes de tout bon Britannique), qui permet à Beck de faire le malin avec sa guitare acoustique. 

Tout ceci est superbement interprété par un Ron Wood (qui, à l’époque, tient debout sans s’accrocher à sa basse), et qui constitue avec Mickey Waller une rythmique d’airain, et l’extraordinairement dramatique Rod Stewart au chant. A noter que quelques invités de luxe se sont glissés dans le panorama, tels le batteur des Who Keith Moon, ou l’autre légende de la guitare du rock britannique, en la personne de Jimmy Page. Quant à Jeff Beck, il semble jouer guitare et tête fichées au cœur de son amplificateur. (Music Story)

JEFF BECK


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