Le premier album des Sharks, "First Water", fut publié en Avril, mais Fraser quitte le groupe peu de temps après et celui-ci commence la recherche d'un remplaçant.
Dans ces remplaçants, figurent Tom Robinson, Ric Gretch et Boz Burrell.
Mick Jagger leur recommande ensuite un bassiste de Memphis, Busta Cherry Jones, qui les rejoint en Juillet 1973, ainsi que l'ancien claviériste d'Audience Nick Judd
Une nouvelle tournée au Royaume-Uni avec ce line-up commence en Septembre 1973 et elle dure jusqu'à ce que leur deuxième album, "Jab Il en Yore Eye", sorte en Mars 1974.
Le groupe tourne ensuite en Amérique pendant les mois d'Avril et de Mai 1974.
Monster marque un premier écart de Steppenwolf vis-à-vis de son moule hard rock primordial. Le groupe est mûr et il commence à vouloir raffiner : "Monster" n'est donc pas une banale collection de hard songs, mais un concept-album unifié autour d'un thème : l'Amérique est un monstre, il faut lutter contre lui. John Kay lui-même expliqua son intention : "il s'agit d'un concept album politico-social, où tout gravite autour d'un unique thème central, et l'album devient ainsi une seule pièce musicale. Il y a une dizaine de chansons différentes, mais elles s'écoulent les unes aux autres et sont connectées par des ponts musicaux.....(MAGAZINE BEST JUILLET 1978)
Naturally ne vaut pas que par ses titres leaders. Beaucoup ont tendance à s'arrêter à cette tierce royale et à négliger ces autres excellents rocks que sont les I Can Hear You Calling, I'll Be Creepin' (Paul Rodgers et Andy Fraser). C'est énergique et enivrant comme sur Can't Get Enough Of It, derrière lequel s'inscrivent à l'origine les Spencer Boys Jimmy Miller et Steve Winwood, Fire Eater, I've Got Enough Heartache. C'est peut-être le disque le plus populaire de TDN, voire leur plus commercial. Autres performances : Sunlight, Heavy Church. Naturally donne envie de bouger, de danser.
Leurs morceaux de blues rock agressifs sont restés dans les annales du rock. Ce groupe était très prisé en Amérique. Rien n'est à mettre de côté dans ce disque. Leur heavy rock sonne merveilleusement bien pendant plus d'une trentaine de minutes. Techniquement, c'est fort et Leslie West est impressionnant de virtuosité (il figurait, à l'époque, dans les meilleurs, si ce n'est le meilleur, guitaristes de rock). Pappalardi à la basse, Steve Knight aux claviers et Corky Laing à la batterie, contribuent à la qualité de cet album qui figure parmi les plus grands disques de rock classique. (jean claude)
Edgar Winter – organ, piano, celeste, keyboards, saxophone, vocals
Rick Derringer – guitar, vocals, producer
Johnny Winter – guitar, harmonica, vocals
Jerry Lacroix – harmonica, saxophone, vocals
Jon Smith – tenor saxophone, vocals
Mike McClellan – trumpet, vocals
Floyd Radford – guitar
George Sheck – bass guitar
Bobby Ramirez – drums
Steven Paul – organic director
Ray Barretto – conductor, congas
Alfred Brown – strings
Arnold Eidus – strings
George Ricci – strings
Gene Orloff – strings
Emanuel Green – strings
Max Pollikoff – strings
Russell Savkas – strings
Eileen Gilbert – conductor, vocals
Carl Hull – vocals
Albertine Robinson – vocals
Tasha Thomas – vocals
Janice Bell – vocals
Maretha Stewart – vocals
TITRES :
1 - Give It Everything You Got
2 - Fly Away
3 - Where Would I Be
4 - Let's Get It On
5 - I've Got News for You (Johnny Winter plays guitar)
6 - Save the Planet
7 - Dying to Live
8 - Keep Playin' That Rock and Roll (Rick Derringer plays guitar)
9 - You Were My Light
10- Good Morning Music (guitar solo by Rick Derringer)
Rock, soul, funk et blues, voilà le programme effréné de cet excellent deuxième album du petit Winter, Edgar, qui, dans l'ombre de son frangin Johnny l'albinos, cherche lui aussi à se faire un prénom. Et il avait déjà surpris la profession et mis sur le séant plus d'un quidam avec son flamboyant Entrance précédent. White Trash est puissant, bien posé avec un son très frais façon Sly & Family Stone, bien dans la tradition des grands disques de R&B blanc, possède une ambiance changeante qui n'altère pas l'écoute, ni la cohérence du disque.
White Trash, délicieux et surprenant, s'appuie sur une grande compétence musicale. Edgar Winter enregistre, pour la première fois, avec son propre groupe (The White Trash) et ce coup d'essai est un coup de maître. D'autant que l'ami Winter Jr, également multi-instrumentiste, y joue du piano, du saxo avec un incroyable talent. Son implication dans White Trash est totale, Winter assurant aussi l'écriture (où il se révèle un excellent songwriter) et partageant un chant (souvent ponctué d'un cri) puissant mais toujours contrôlé, avec Jerry Lacroix. Les gospels Fly Away et Save The Planet l'écolo, le rapide Keep Playin' That Rock And Roll, la sublime ballade Dying To Live, la reprise de Ray Charles I've Got News For You se partagent les lauriers d'un album dans lequel rien n'est à snober. Cet album confirme à qui peut encore en douter : on savait faire de la sacrée bonne musique en ce temps-là.(jean claude)
- Edgar Froese - Solina Strings, Mini Moog, Mellotron, guitar, phaser Fx
- Christoph Franke - VCS3 Synthi, PRX II drum machine, percussion
TITRES :
1. Green Desert
2. White Clouds
3. Astral Voyager
4. Indian Summer
Cette oeuvre mystérieuse de Tangerine Dream aurait été composée par Edgar Froese et Christopher Franke alors que le 3°membre du groupe, le nommé Peter Baumann, faisait un périple en Inde et au Népal. Le trio berlinois venait de publier Atem et n'avait pas encore signé son contrat avec Richard Branson, le patron du label débutant Virgin. Il s'agit donc d'un disque antérieur à Phaedra composé en duo et qui pour d'obscures raisons n'avait jamais été édité à l'époque. C'est en écoutant pourtant une maquette de cet album que le patron de Virgin aurait proposé au groupe de signer pour lui, c'est dire l'importance historique que Green Desert aura pour la carrière internationale de Tangerine Dream, la signature chez Virgin étant considérée comme l'apogée artistique et commerciale du groupe. Ce n'est qu'en 1986 que Edgar Froese aurait remixé les bandes magnétiques de Green desert avant que Castle Music ne le publie.(Frederic)
- Donald "Buck Dharma" Roeser - lead guitar, lead vocals (3,4,6,9)
- Allen Lanier - keyboards, guitar
- Joseph Bouchard - bass, lead vocals (5)
- Albert Bouchard - drums, lead vocals (8)
With:
- Mickey Raphael - harmonica (1)
- Jai Winding - strings (3)
- Ellen Foley - backing vocals (1,4)
- Genya Ravan - backing vocals (1,4)
- Wendy Webb - backing vocals
TITRES :
1. Dr. Music
2. The Great Sun Jester
3. In Thee
4. Mirrors
5. Moon Crazy
6. The Vigil
7. I Am the Storm
8. You're Not the One (I Was Looking For)
9. Lonely Teardrops
Ironiquement, et malgré ce son aseptisé, Mirrors se vendit mal et ne parvint même pas à atteindre le statut de disque d'or, alors que le disque précédent, un live honnête, avait fini platine.
Résultat, il demeure le vilain petit canard de la discographie du BÖC et Eric Bloom en rejette la faute sur Werman, responsable selon lui de l'avoir mis à l'écart, de ne lui avoir laissé que trois morceaux à chanter et d'avoir isolé les membres du groupe, ce qui aurait irrévocablement nui à son alchimie interne. Il paraît même que le producteur demandait sans cesse au chanteur d'aller faire bronzette sur la plage (cf. le N° 202 de Rock & Folk) !
Cela dit, Mirrors n'en mérite pas moins d'être redécouvert dans la mesure où il contient néanmoins quelques compositions intéressantes, si l'on fait abstraction de la production datée décrite plus haut. Je pense en particulier à l'excellent Dr.Music qui acquerra une toute autre dimension sur scène (cf. le très bon Extraterrestrial Live de 82), mais aussi aux deux seules compositions véritablement ambitieuses, à savoir The Great Sun Jester et The Vigil, comme par hasard les plus longues et les plus complexes de l'album.
Lorsque cet album sort en 1973 il ne fait pas de vague.
Enregistré en deux semaine et sortie en 1973 le premier album d’aerosmith passe inaperçue au milieu de la vague d’excellent vinyls sortie lors de ce début de décennie.
Tous les éléments qui seront développé plus tard sont déjà présent sure ce premier album, du rock bluesy (make it) au hard rock entrainant (mama kin) en passant par l’inévitable ballade mélodique (dream on).
Steven Tyller modèle sa voie au rythme des riffs de Joe Perry qui cherche à s’imposer en tant que guitare hero plaçant au passage quelques solos bien sentis.(BenjaminSpringsteen)
MY PEOPLE WERE FAIR AND HAD SKY IN THEIR HAIR.. BUT NOW THEY'RE CONTENT TO WEAR STARS ON THEIR BROWS
1968
U.K.
MUSICIENS :
- Marc Bolan - vocals, guitars
- Steve Peregrin Took - backing vocals, drums, pixie phone, percussion
- D.J. John Peel - spoken word
TITRES :
1. Hot Rod Mama
2. Scenescof
3. Child Star
4. Strange Orchestras
5. Chateau in Virginia Waters
6. Dwarfish Trumpet Blues
7. Mustang Ford
8. Afghan Woman
9. Knight
10. Graceful Fat Sheba
11. Weilder of Words
12. Frowning Atahuallpa (My Inca Love)
My People Were Fair and Had Sky in Their Hair... But Now They're Content to Wear Stars on Their Brows est le premier album du groupe de rock Tyrannosaurus Rex (plus tard connu sous le nom de T. Rex), sorti en 1968. Bolan est en totale rupture avec la musique de son groupe précédent, John's Children, qui privilégiait la guitare électrique. Les musiciens ne sont que deux, mais la variété des percussions rompt la monotonie.
Le jeu de Bolan est mélodique mais souvent tranchant, alternant périodes calmes et agitées, de durée variable, aussi bien au chant qu'à la guitare. Les percussions sont omniprésentes, mais le jeu n'est pas agressif, et elles remplacent la batterie. Le chant est souvent associé à des chœurs fredonnés. Frowning Atahuallpa comprend des chants Hare Krishna. Puis, dans le même morceau, on entend parler le disc jockey John Peel, qui lit une histoire écrite par Bolan, pendant quelques secondes, puis la musique reprend pendant environ quarante secondes. Les dernières paroles de Bolan sont celles du titre de l'album. (Wiki)
Steppenwolf retournait en studio dès décembre 1968 pour enregistrer leur troisième album.
Des difficultés vont toutefois commencer à apparaître : il leur faudra en effet pas moins de 3 mois pour finir l'enregistrement.
Motif: le groupe commence déjà à se fissurer et des divergences personnelles prennent le dessus.
Le changement de line-up n'a pas une influence majeure sur un groupe tenu en laisse par Kay. On reste dans le le Steppenwolf connu jusqu'à présent, avec toutefois une orientation plus prononcée pour le Hard Rock sur cet album. Exit le blues, exit les psychédélisme, on s'oriente plus vers un rock puissant dont le titre "Rock Me" en est l'incarnation même.
D'autres titres alternant comme a l'habitude des tendances plus lentes à des variantes groovy viennent se distinguer telles que "Jupiter Child", "Chicken Wolf", "Round and Down" ou "God Fearing Man", des chansons qui ne manqueront pas de vous faire tendre l'oreille si vous avez apprécié Steppenwolf jusqu'à présent.
Et bien évidemment, on a également quelques ballades lentes et tristounettes qu'on aime ou qu'on n'aime pas, mais dont "She'll be Better" reste tout de même notable.
Durant tout l'album John Kay se surpasse à la voix en alternant entre ces chants graves et rocailleux à une voix douce et claire...