mardi 12 novembre 2024

SHUGGIE OTIS

 




HERE COMES SHUGGIE OTIS
1970
U.S.

MUSICIENS :
Shuggie Otis – lead and backing vocals, guitar, piano, harpsichord, organ, celesta
Johnny Otis – piano, harpsichord, celesta, timpani, percussion
Wilton Felder – bass, harpsichord, celesta
Stix Hooper, Abe Mills, Paul Lagos – drums
Leon Haywood – organ
Ray Johnson – piano
Al McKibbon – string bass
Bob Mitchell, Melvin Moore – trumpet
Gene "Mighty Flea" Conners – trombone
Richard Mackey, Willie Ruff – French horn
Hyman Gold, Irving Lipschultz – cello
Marilyn Baker, Rollice Dale – violin
Jim Horn, Plas Johnson, Preston Love, Hank Jernigan, Jack Kelso – saxophone
Eunice Wennermark, Ginger Smock, Isadore Roman, Joe Lichter – strings
Preston Love, Jack Kelso, Hank Jernigan – flute

TITRES :
1. Oxford Gray
2. Jennie Lee
3. Bootie Cooler
4. Knowing (that You Want Him)
5. Funky Thithee
6. Shuggie's Boogie
7. Hurricane
8. Gospel Groove
9. Baby, I Needed You
10. The Hawks
Après avoir sombré dans l’oubli pendant quatre longues décennies, Shuggie Otis fait depuis 2012 un retour progressif sur le devant de la scène.
Shuggie Otis a commencé à jouer dans le groupe de son père, l’immense Johnny Otis, à l’âge de douze ans. Il ne pouvait trouver meilleure école pour développer son don unique pour la guitare. A quinze ans, il participe au deuxième volet des Super Sessions de Al Kooper avant d’enregistrer un premier album solo. Si le jeune musicien fait preuve d’une maturité phénoménale pour son âge, il reste néanmoins sous la coupe de son père. Producteur, arrangeur, accompagnateur, co-auteur, Johnny Otis veille à ce que son prodige de fils bénéficie des meilleurs conditions pour son premier album.
Ce premier album est donc marqué par la virtuosité étonnante de son auteur, en témoigne le dernier tour de manège « The Hawks ». Mais on peut regretter qu’il ne mette pas plus en avant sa superbe voix. Shuggie Otis a trop tendance à se réfugier derrière sa réputation de prodige de la guitare. C’est sans doute le principal défaut de ce disque (et de beaucoup de disques de blues et de rock de l’époque) qui n’en demeure pas moins de très bonne qualité. (ForcesParallèles)

TOMMY BOLIN


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